J’ai eu envie de vous proposer aujourd’hui un article avec un titre un peu tapageur, mais finalement, tellement vrai!

Je replace le contexte qui n’avait absolument pas pour projet d’aboutir à un article dédié. Il y a quelques mois, je me rends compte que je commence à manquer de place dans mes placards de salle de bain, et me décide à faire un grand tri. Les huiles n’étant pas périssables, je me retrouve face à des produits qui finalement « dorment » depuis des mois et des mois dans mes placards sans avoir véritablement connu leur moment de gloire ou leur véritable utilité. Gaspillage interdit, je me décide à créer une routine avec ces produits jusqu’alors jugés « inutiles ». Et quelle bonne idée!

Je me suis retrouvée avec :

# Une huile de chez Lavera « Natural Shine » qui ne m’avait pas du tout convaincue en finition brillance, car elle ne pénétrait pas suffisamment les cheveux et laissait un film gras un peu dégoutant

# Une huile de coco achetée lors de mes vacances en Thailande qui s’était ouverte dans ma valise et dont j’avais en sus perdu le bouchon que je boudais

# Une huile pour les cheveux au Neem de chez Dr.Hauschka qui m’avait été offert par la marque (honte à moi, je n’ai jamais rédigé l’article pour la marque alors que je m’étais engagée à le faire) mais dont je ne comprenais pas l’utilisation

Il y a encore quelques années, je faisais régulièrement des masques capillaires à l’huile d’olive (technique de ma grand-mère grecque, dont le remède à quasiment tous les problèmes de ce monde est l’huile d’olive), et puis j’avais eu l’huile capillaire Christophe Robin que j’avais trouvée efficace (article ici). De ces expériences m’est venue l’idée d’utiliser conjointement toutes ces huiles abandonnées pour en faire un masque capillaire, une fois tous les 15 jours, au départ presque pour « les finir au plus vite ».

Premier essai dans ma salle de bain un vendredi soir (j’opère cette routine généralement le vendredi soir, pour me lever tranquillement et laver mes cheveux à plusieurs reprises le samedi matin et sans le stress de l’heure qui tourne en semaine), je mélange un peu toutes ces huiles sur l’intégralité de mes cheveux: longueurs, pointes, cuir chevelu, j’essaye d’enrober totalement mes cheveux d’huiles, je les attaches en chignon haut j’enfile un turban, et au dodo! (Penser à bien protéger son oreiller!)

Le lendemain au réveil, je lave mes cheveux plusieurs fois (3 shampoings, j’ai les cheveux au milieu du dos), je les sèche et… la révélation!

Mes cheveux semblent plus épais, les pointes moins « queues de rat », et ils sont faciles à coiffer. Je me dis en revanche que toutes ces huiles vont peut être les alourdir et m’attend à les voir graisser plus rapidement que d’habitude. Je lave généralement une à 2 fois maximum mes cheveux dans la semaine, ils tiennent 5 jours sans avoir l’air sales, ce qui me pousse à les laver, c’est souvent que le cuir chevelu commence à me gratter. Les jours passent, et le résultat est juste formidable, au bout de 5 jours, mes cheveux ont l’air propres, ils gardent leur volume, le cuir chevelu ne me gratte pas, et ils ont l’air « en forme ». Je précise que mes cheveux sont fins et que je les lisse quotidiennement, ils sont donc malmenés en plus d’avoir une nature de qualité plus que discutable.

Je me dis que c’est peut être l’impact de mon nouveau shampoing, et donc, la semaine suivante, je réitère le mélange d’huiles, et au réveil, j’utilise un shampoing différent pour les laver. Résultat: le même que la première fois, je suis totalement enchantée, et décide de faire de ces mal-aimés de ma salle de bain une routine durable.

Parlons maintenant un peu plus en détail de chaque ingrédient de cette nouvelle routine:

L’huile de coco

Cette petite bouteille, je l’ai longuement boudée! Pendant mes vacances en Thailande, je l’achète en me disant que je consomme local, et finalement, malgré mille et unes protections, elle finit par s’ouvrir et se répandre dans ma valise, super le retour à Paris! Après ce premier épisode fâcheux, j’ai perdu le bouchon et je trouvais le format très contraignant, je préfère les pots ou l’on peut plus facilement attraper le produit lorsqu’il est solide (et la plupart du temps il l’est, ne vivant pas sous les tropiques), plutôt que de laisser fondre le produit au bain marie. Bref cette bouteille m’emmerde royalement d’autant plus que je découvre qu’elle est vendue sur Amazon, rien de local!

Passons à son utilisation, l’huile de coco, c’est devenu en quelques années un peu l’héroïne de notre société, utilisation alimentaire ou cosmétique, l’huile de coco est devenue un véritable effet de mode pour ses divers bienfaits.

Pour les cheveux, elle est enrichie en vitamines E et K, en fer et en acide laurique, elle est donc nourrissante et s’adapte à tous les cheveux. Son utilisation varie en fonction de la nature des cheveux, pour les cheveux secs, en finition ou pour démêler, pour les cheveux très secs, en après shampoing, et pour les cuirs chevelus sensibles, elle apaise et permet d’éviter les pellicules. Bref, elle sert à tout le monde et ses utilisations sont multiples, elle sert aussi à protéger les cheveux des rayons du soleil.

L’huile de Neem

Je ne connaissais pas du tout cette huile, qui est visiblement utilisée depuis des siècles en Inde pour ses nombreuses vertus. Elle m’avait été envoyée par l’équipe de Dr Hauschka lors de son lancement, et le format m’avait découragée, j’avais trouvé la bouteille peu pratique, et je pensais qu’il s’agissait une huile de finition plutôt qu’une huile « avant shampoing » et je l’avais laissée de côté.

L’huile de neem promet de revitaliser les cheveux et les assouplir, sous format d’un soin naturel, intensif, nourrissant et restructurant particulièrement adapté aux cheveux, secs, fragiles et fourchus. Elle contient également d’autres huiles telles que la camomille, l’huile de germe de blé et de romarin, proposant ainsi un soin très complet.

Néanmoins, et malgré ses belles qualités, le format n’est pas super pratique, l’huile est assez épaisse et le mini trou ne permet pas un écoulement facile, mais niveau résultat, elle est là où on l’attend.

L’huile d’amande douce

J’utilise l’huile d’amande douce sur ma peau depuis plusieurs années, elle est douce et adaptée aux peaux sensibles. Concernant son utilisation sur les cheveux, elle promet d’apporter souplesse et brillance. Personnellement, en finition, j’ai trouvé cette huile beaucoup trop épaisse et elle donnait un rendu gras et poisseux à mes cheveux, je l’avais laissée au placard jusqu’à ce jour. Finalement, elle apporte un supplément douceur à ma routine actuelle!

L’huile de ricin

Il ne s’agit là pas du tout d’un produit rejeté que j’ai voulu finir à tout prix, mais le dernier ajout à ma routine, d’ailleurs un article sur les huiles Mira est en préparation.

L’huile de ricin, sur ce format très pratique, est reconnue pour nourrir les cheveux (mais également les cils, et sourcils) et favoriser leur pousse, c’est probablement l’huile capillaire la plus doudou et la plus répandue, elle s’insère parfaitement dans ma routine à nouveau.

Le wrap capillaire

C’est là le petit bonus de ma routine, je l’utilise en début de soirée juste après avoir appliqué mes produits pour favoriser la pénétration des huiles dans mes cheveux. Je l’avais acheté il y a quelques années sur un site de soins afro, car il promettait, avec son système chauffant, de décupler l’efficacité des produits grâce à la chaleur. Il suffit de dé-zipper les différentes parties, en faire chauffer le contenu au bain marie, et les replacer dans leur emplacement, on enroule sur la tête, et on le scratche, plutôt facile. Je le trouve un peu lourd sur les cheveux et ne suis pas à l’aise pour dormir avec, je mets donc la nuit un turban qui tient bien sur ma tête, sinon gare aux traces d’huile sur les oreillers!

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En résumé, les aventures parfois réalisées par désarroi peuvent mener à des découvertes formidables (quel moment de poésie!). Si je n’avais pas eu plusieurs produits à « finir absolument », je n’aurais probablement jamais eu l’idée de mélanger ces huiles pour prendre soin de ma crinière, et cela aurait été dommage tant je suis ravie du résultat! Le seul point négatif, attention à protéger ses oreillers, personnellement, je bouge beaucoup la nuit, et me suis retrouvée avec une grosse tâche de gras sur mon oreiller au réveil…

Et vous, avez-vous une routine capillaire? Laquelle?