J'aime la mode qui a du sens.

J'aime la mode. C'est dit. J'en ai à nouveau pris conscience en février dernier lors d'une discussion avec Julia et Heide les co-fondatrices d'Aatise. Nos échanges tournaient autour de la difficulté pour une jeune marque de trouver des alternatives éthiques aux circuits d'approvisionnements habituels. Pas facile quand on souhaite produire des pièces à la demande, d'être pris au sérieux par les fournisseurs. 
J'étais curieuse de connaître le déclic qui a lancé leur concept et de savoir comment Julia et Heide se sont rencontrées. Je vous en parlerai sĂťrement dans un autre billet, dans celui-ci je vais me concentrer sur le déclic que j'ai eu ce jour-là en entendant Julia affirmer avec conviction : J'aime la mode !
J'aime la mode qui a du sens.

J'aime la mode. De fashion victim au Fashion Revolution Day


Victime de la mode ? 


Déjà petite, j'avais un sens aigĂźe de l'observation. Dans la cour de récré les modes se suivaient et ne se ressemblaient pas. En primaire, les pantalons à patte d'éléphant ont fait leur arrivé quand j'étais au CE1. L'année suivante c'était les baskets à scratch Atemi (une marque du groupe La Halle). Les manteaux à capuche à fourrure revenaient aussi régulièrement. A cette époque, je portais beaucoup de vêtements d'occasion. Des pulls de la cousine éloignée, un manteau trouvé dans un vide-grenier, le pantalon de la grande sĹ“ur. Ma garde robe était à moitié issue de seconde main. Maman me confectionnait aussi des robes pour l'été dans lesquelles j'aimais tournoyer. Je n'étais jamais vraiment dans la mode du moment. Je m'en fichais pas mal aussi.

Petite, je portais beaucoup de vêtements d'occasion.


Comme tout un chacun, au collège, j'ai commencé à chercher mon style. J'ai succombé à certaines tendances comme le pull à col roulé avec une ouverture sur le côté. Je faisais les coiffures du moment. Je me souviens avoir eu des Air Max neuves aussi. J'avais même un jean où la braguette était remplacée par des lacets ! Pourtant la mode me laissait vraiment perplexe. Est-ce que vous aussi dans votre collège il y a eu la mode de mettre une jupe écossaise avec des bottes noires ? J'aimais beaucoup ce style, mais le principe c'était de ne le faire qu'une fois. Bizarre non ? La mode de nouer un foulard à la taille par dessus le pantalon, vous avez connu ? Je me souviens aussi de la mode jupe sur pantalon en 3e. Chose que je n'ai jamais comprise. Je suivais plus ou moins la tendance sans jamais m'aventurer trop loin. Je ne sais pas pourquoi mais j'étais persuadée que la mode ça n'était pas pour moi. 
Plus tard, au lycée j'ai continué à chercher mon style. En fait, je savais comment je voulais me vêtir, accorder les pièces, mais je n'osais pas aller jusqu'au bout. J'avais peur de trop en faire. C'est surtout après le bac que j'ai décidé de m'assumer totalement et de laisser mes envies s'exprimer. A la fac, je ne connaissais personne. Ne me sentant pas jugée, c'est à cette période que je suis réellement devenue une victime de la mode. Pas une fashion victim. Je n'ai jamais aimé suivre les tendances. En revanche, le fait de travailler et d'être financièrement indépendante a été un accélérateur. On peut dire que je me faisais plaisir sans compter ou presque. 
Aujourd'hui, je souris en y repensant. Je voulais de la couleur dans ma garde robe : collier, bracelet, pull, t-shirt, chemises, tout y passait. Je voulais surtout avoir un accessoire de chaque couleur au cas où j'en aurais eu besoin. Le fameux au cas où. J'achetais aussi de nombreuses choses qui me plaisaient moyennement, juste parce que ce n'était pas cher. Quand je dormais chez une amie, je préférais parfois aller acheter toute une tenue (en passant par le soutien-gorge et la petite culotte) avant d'aller chez elle, plutôt que de préparer un sac. Le petit salaire que j'avais passait à plus de 50% dans les achats de vêtements, d'accessoires, ou de cosmétique (je ne maquillais que très peu par contre).

Devenue jeune adulte, dépenser compensait mes frustrations.


Je me souviens d'un jour où j'avais 9,90€ dans mon portefeuille. J'avais compté toute ma monnaie, même les 10 centimes et les pièces rouges ! Il me restait 15 minutes avant que je prenne mon bus. Ai-je été attendre sagement à l'arrêt en jouant sur mon téléphone comme tout le monde ? Que nenni ! Je me suis mise en tête d'aller dans la boutique la plus proche et de ressortir absolument avec quelques chose. Je me suis mise au défi toute seule. L'enseigne la plus a proximité était C&A. Pas folichon en terme de style de mon point de vue. Ai-je réussi ce défi ? Haut la main, j'ai acheté un débardeur à 9,90€ dans une couleur que je n'avais pas encore ! Il était marron avec de jolies rayures dorées très fines. Je l'ai porté jusqu'à l'année dernière (soit 10 ans). Aujourd'hui il me sert de chiffon à poussière.
Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? En fait, même sans être une férue de mode sans cesse à la recherche de la dernière nouveauté, nous sommes quand même énormément influencés par la publicité, les promotions quasiment permanentes, les magazines, les offres à ne pas rater car elles expirent dans 2 heures. Je n'en étais pas consciente à ce moment-là. Jeune étudiante en licence, je me sentais libre quand j'effectuais mes achats. Je ressentais un réel plaisir aussi, contente de mon accomplissement. Beaucoup d'achats étaient là pour compenser une contrariété ; parfois aussi je me sentais obligée d'acheter quelque chose quand la vendeuse me souriait ou me renseignait gentiment. Je ne sais si cela fais partie des stratégies de vente qu'on enseigne aux personnels de ce secteur, en tout cas j'étais très influencée. 
Alors, ai-je été une victime de la mode ? La réponse est oui dans un sens. Le suis-je toujours aujourd'hui ? J'aime toujours autant m'habiller, matcher les pièces et accessoiriser. La réponse est oui également à une différence près, je suis consciente des nombreuses stratégies mises en place, et je ne me sens plus obligée de consommer parce qu'il y a une réduction limitée ou autre. Ceci m'amène à vous parler de ma prise de conscience et de la période de transition.

Comment s'est déroulée la transition ?


Cette période où je consommais de manière déraisonnable a duré environ 2 ans et demi. Je m'intéressais au développement durable depuis le lycée. Alors, quel a été le déclic vers un consommation plus responsable de la mode ? Je dirai le confort et le rapport coĂťt / durée des vêtements. Je m'explique. Certains hauts que je possédait étaient en viscose, et je trouvais qu'ils gardaient les odeurs corporelles. Aussi, une partie des vêtements ne survivaient pas à quelques lavages. Ils se déformaient facilement, s'effilochaient, et j'en passe. La qualité n'était pas au rendez-vous. Or, pour moi un vêtement a toujours été un investissement. Certes je dépensais, mais quand j'achetais une pièce je souhaitais la garder le plus longtemps possible. Voir que les vêtements dans lesquels j’investissais ne faisaient pas long feu a commencé à me frustrer.
Dans une volonté d'avoir une démarche plus respectueuse et censée, j'ai commencé par bannir les vêtements fabriqués à base de fibres synthétiques. Fini la viscose, l'acrylique, l'élasthanne, etc. C'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à décrypter les étiquettes des vêtements. Je lisais systématiquement la liste des matières utilisées. Je privilégiais la laine à l'acrylique, le coton, le lin  ou le modal à la viscose. Je n'était pas encore interpellée par la provenance. J'ai arrêté d'acheter des accessoires qui se cassaient facilement ou perdait leur dorure au bout de quelques semaines. J'ai continué a consommé de la mode, à faire les soldes et courir les promotions tout en faisant attention à éviter les matières synthétiques. Puis est arrivé une prise de conscience. En fait, j'avais du stock.

Je stockais les vêtements plus que je ne les portais.


Janvier 2010. Après-midi soldes avec une très bonne amie. C'est la première fois que nous faisons les boutiques ensembles. Budget fixé, j'ai acheté tout ce qui me plaisait. C'est aussi la dernière fois que j'ai fait des achats irréfléchis. Qu'est-ce que j'entends par là ? Je fonctionnais beaucoup au coup de cĹ“ur. Et souvent, arrivée chez moi, j'avais énormément de mal à accorder mes tenues. Conséquences ? J'achetais d'autres pièces, et ainsi de suite. Une spirale sans fin. 
A ce moment là, j'ai pris conscience que dans ma garde robe j'avais tous les vêtements que j'aurai voulu avoir. Et puis, les boutiques finissaient pas toutes se ressembler. J'avais l'impression de voir les mêmes choses de saison en saison. J'ai fini par me lasser de la foule dans les boutiques, faire la queue pendant 35 minutes pour les cabines d'essayages et bien plus pour le passage en caisse. J'ai commencé à me questionner. En lisant Cosmopolitan (oui le magazine), je suis tombée sur un article intitulé : " 10 astuces pour moins dépenser ". J'ai suivi les conseils : retirer des espèces pour se rendre compte de l'argent dépensé, se demander si l'achat est un besoin ou une envie, et d'autres choses dont je ne me souviens plus. En tout cas, ces deux conseils je continue de les appliquer aujourd'hui. Depuis 2010, je consomme la mode autrement en changeant mes habitudes à mon rythme. Suis-je toujours en transition ? La réponse est oui. Je vais vous expliquer pourquoi.

Notre consommation évolue jusqu'à trouver l'équilibre.


A la suite de ma prise de conscience, à moins de savoir exactement ce que je veux, je ne mets plus les pieds dans les boutiques. Je ne flâne qu'à de rares moment à travers les portants. Quand j'ai besoin de quelque chose j'attends toujours de savoir si c'est une envie ou un réel besoin. Je me pose des questions : Est-ce que je peux m'en passer ? Vais-je l'utiliser souvent ? Ai-je une pièce similaire ? Est-ce un besoin ? Est-ce que j'ai envie de me faire plaisir ? Le plaisir n'est plus comme avant la première question que je me pose. L'achat reste néanmoins un acte de plaisir.
Ainsi, depuis 2010 j'ai continué a consommé dans mes enseignes préférées pour lesquelles j'avais gardé les cartes de fidélité : Etam et Promod (j'avais payé 8€ la carte de fidélité !), et Naf Naf également. C'est avec un peu de fierté que je repense au moment où j'ai perdu mes 500 étoiles chez Etam. En fait, une étoile représente 1€ d'achat. En janvier 2013, j'ai tout perdu. Pourquoi ? Parce je n'avais effectué aucun achat pendant un an, condition synéquanone pour conserver ses points fidélités d'une année à l'autre. J'achetais vraiment ce dont j'avais besoin. Par exemple, en septembre 2014 tous mes pantalons (j'en avais gardé 5 après avoir fait du tri l'année précédente) étaient troués au niveau des fesses. Mon dernier achat de pantalon datait de 2011, au lieu de remplacer ces 5 pantalons, j'en ai acheté 3 à Promod. J'ai tourné avec ces 3 pantalons pendant 6 mois avant de faire un bilan : deux pantalons sur 3 n'étaient plus portables pour aller travailler. J'ai du en racheter deux autres un peu à contre cĹ“ur. 
Là, j'ai pris conscience d'une autre chose, quitte à acheter moins autant acheter de la qualité. Certains des pantalons précédents m'avaient duré 5 ans, les pantalons récents n'étaient donc plus de la même qualité que ceux des saisons précédentes en dépit qu'ils venaient des mêmes enseignes. 

J'aime la mode écofriendly !


Depuis cette anecdote des pantalons, j'ai cherché des alternatives aux enseignes connues. Très vite je suis tombée sur la boutique Ekyog et aussi des nues en voyant les prix. La marinière à 50€ ? Très peu pour moi. Puis, je me suis renseignée sur la marque, ses engagements. J'y ai fait mes premiers achats un an plus tard après avoir économisé. C'était en 2016, j'ai récidivé l'année dernière en prenant une marinière tiens ! đŸ˜� 
Et les friperies ? Je n'avais pas trop envie de mettre des vêtements portés par d'autres (un reste de mon enfance ?). Pourtant, depuis un an j'apprécie flâner dans les friperies lors de mes escapades bordelaises. Cela a été possible, grâce à Derya (son blog Beauté Bordelaise) qui m'a montré que la fripe n'est pas que des vieux vêtements et on peut y faire de bonnes affaires. Si tu souhaites un billet sur mes adresses à Bordeaux, fait-le moi savoir. đŸ˜Š

Acheter d'occasion ce n'est pas un truc de pauvre.


Est-ce que j'achète encore du synthétique ? Très rarement. J'ai acheté une chemise en viscose il y a quatre ans. Je la met très peu depuis deux ans, car le tissus n'est pas de très bonne qualité. En revanche, saviez-vous que la viscose recyclée était très écologique ? Je l'ai appris en assistant à une conférence d’ÉloĂŻse Moignon l'année dernière. Fondatrice de la plateforme Slo We Are, elle a littéralement fait explosé mes préjugés sur le synthétique recyclé. En effet, ce dernier demande moins d'eau que le coton pour être recyclé et la matière est disponible très facilement. C'est aussi une filière qui demeure encore très peu développée, elle représente néanmoins un bel avenir.
J'essaie de privilégier des nouvelles matières qui dès leur culture ont un impact réduit sur l'environnement. Ainsi, à l'heure actuelle j'essaye de délaisser le coton quand je peux (sauf pour les p'tites culottes !). En effet, le lin est une alternative, il demande très peu d'eau pour sa culture. Saviez-vous que la France est le premier producteur mondial de lin bio ? đŸ˜‰
En parlant de matière recyclée, il n'y a pas que le synthétique qui y a droit. La laine se recycle très bien. L'hiver dernier à Lyon, j'ai eu un coup de cĹ“ur pour Ylle fait-main, une jeune enseigne qui propose bandeaux et accessoires à partir de laine détricotée et réutilisée. Pas mal non ?
Et si la mode c'était changer le rapport marques / consommateurs ? Pourquoi devoir produire puis stocker pour vendre ? Belle réflexion de la marque Aatise qui propose des campagnes de crowdfunding pour chaque création. La campagne n'est validée que si on nombre minimal de pièces est atteint en prévente. Je vous invite à découvrir leur univers, et leurs nouveaux t-shirts en lin compostables !

Le prix des vêtements éco-conçus reflète 

et redonne la vrai valeur au travail des acteurs de la filière textile


Et le prix ? C'est cher ? C'est un investissement. Surtout, il prend en compte réellement le travail de toute la filière. Les prix des enseignes traditionnelles, et encore plus celles de la fast-fashion ne sont pas du tout réalistes. A quel prix s'habille-t-on si c'est pour cautionner indirectement des salaires indécents, des conditions de production inhumaines voire le travail des enfants ? Pour m'acheter des pièces éthiques, je suis toujours le même schéma de questions : Envie ? Besoin ? Vais-je porter ce vêtement ou cet accessoire ? C'est une question que je me pose même davantage étant donné l'investissement que cela représente. Oui, je parle bien d'investissement. La qualité est heureusement présente. Ma première chemise achetée chez Ekyog je la met bien plusieurs fois chaque mois et elle tiens le coup contrairement au chemisier que j'ai acheté chez Primark il y a un an. 
Tiens je suis allée chez Primark ! Oui, après y avoir renoncé deux fois en voyant la foule à l'intérieur, j'ai fini par céder à la curiosité. Alors, quelle est la meilleure façon de consommer du vêtement ? En réalité, je trouve plutôt normal de faire la transition entre ces différentes façon d'acheter du vêtement. A chacun de trouver la sienne. Le but n'est pas de faire la course à celui qui aura le plus de vêtement éthique et payés à prix d'or. 
Il faut noter que les marques éthiques ne sont pas moins sujettes aux techniques commerciales de promotion et de réduction. Certaines acceptent d'en faire, d'autres non. Je comprends et respecte les marques qui n'en font pas. Pourquoi en proposer quand le prix de départ est juste et rémunère à sa vrai valeur le travail de chacun des acteurs de la filière ? Par contre de mon côté, j'attends les promotions chez Ekyog pour y faire mes achats. đŸ˜Š

La fashion révolution n'est pas terminée !


En fait, elle ne fait que commencer. Je sais que je ne suis pas la seule à aimer la mode par ici. J'estime aussi qu'il n'y a pas de fashion faux à ne pas consommer éthique alors qu'on essaye de privilégier le bio dans son alimentation. Par ce billet, j'ai voulu vous dévoiler mon cheminement jusqu'à ce jour. Finalement, j'étais plutôt habillée éthique à l'école primaire. Je reviens aux fondamentaux en quelque sorte : j'aime de plus en plus flâner dans les friperies pour chiner des pièces sympas ; tout comme maman, je me suis mise à la couture. Même si cela fait deux mois que je n'arrive pas à surjeter les bords de mon kimono, c'est une petite révolution pour moi que de m'être mise sérieusement à la couture. As-tu des réalisations en cours ?
Pour continuer la fashion révolution et si tu aimes les défis, je te conseille le no buy. Pas d'achats pendant une période définie. Tout simplement ! Pour gérer ton budget, je te recommande le livre J'arrête de surconsommer en 21 jours !* d'Herveline Verbeken et Marie Lefèvre, ainsi que leur groupe Facebook dédié au budget et aux licornes (à découvrir par ici).

Aimer et consommer différemment la mode c'est possible !


Les friperies ne courent pas les rues par chez toi ? L'application Vinted est très pratique pour vendre ou acheter d'occasion. Lors du Festival Everyday Heroes à Paris en juillet dernier, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'une des fondatrices de Star Trok. Une plateforme de troc où chaque vêtement vaut un certain nombre d'étoiles. Pour enrichir ta connaissance de la mode éthique et des labels, c'est vers la plateforme Slo We Are que te conseille de te tourner. đŸ˜�
Je te réserve le meilleur pour la fin avec la liste des 6 marques éthiques qui vont vibrer mon cĹ“ur. Je n'ai pas concrétisé d'achats pour la plupart de ces enseignes. Ce n'est pas le but, j'ai juste envie de partager leurs univers et leurs créations uniques : 
  • Aatise : Une marque engagée et engageante qui redonne l'envie d'aimer la mode pour ce qu'elle est !  °Découvrir Aatise°
  • Conouco : Pour refaire les basiques de sa garde robe avec une touche de lin bio ! °Découvrir Conouco°
  • Dao : Des jeans éco-conçus dans une nouvelle matière ! °Découvrir Dao°
  • Julie Laurent : Une créatrice dont j'apprécie beaucoup l'univers et le style chic de ses collections. °Découvrir Julie Laurent°
  • Ylle Fait Main : Le tricot revisité pour des accessoires uniques et colorées ! °Découvrir Ylle°

Si tu es arrivé jusque- là, je te remercie de m'avoir lue. Reste encore un peu, j'ai encore quelques petites choses à dire. đŸ˜� Je ne le dirai jamais assez, faite les choses à votre rythme et ne culpabilisez pas ! On ne peut pas tout faire, ni se lancer dans 10 chantiers en même temps. J'espère que dévoiler ainsi la réflexion qui m'a traversée au fil du temps pourra t'aider d'une quelconque manière. J'aime la mode, et encore plus aujourd'hui. J'ai donné du sens à mes achats, je discute avec des créateurs, des fabricants, des personnes inspirantes qui cherchent à concilier leurs idéaux et la réalité du marché. Le terme éthique signifie tout et peu de choses. Faut-il privilégier le made in France ? Le seconde main ? Les textiles bio ? Biosourcés ? Recyclés ? Compostables ? Synthétiques ? Que de questions dont je ne cherche pas à vous donner la réponse. La solution est en vous, en tant qu'acteur vous avez la possibilité de faire des choix. Pour en finir avec H&M et compagnie ? Ce n'est pas le but. Il faut sensibiliser sans culpabiliser. N'oubliez pas : à votre mesure vous pouvez avoir un impact par vos simples achats, ou juste en échangeant autour de vous.

J'aime la mode qui a du sens, et toi ?


J'aime la mode qui a du sens. Qui-suis-je ? 
Moi c'est Samia, 30 ans tout juste. Je partage mes idées et astuces sur ce blog depuis 2013. Ici je te parle de mes expériences vers une vie plus écologique. Mes p'tits doigts adorent fabriquer des cosmétiques et bricoler. J'essaye de sensibiliser à un mode de vie plus green sans culpabiliser.
Note : Les liens marqués d'une * sont affiliés.

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