Le BIO : cap ou pas cap ?

Si pour toi manger bio = manger plus cher, tu n’as pas tort. Mais manger bio c’est aussi la garantie de produits conçus dans le respect de l’environnement et des animaux. Evidemment, le mieux est de privilégier les producteurs locaux pour avoir un produit avec une empreinte carbone la plus basse possible (alors on évite les tomates brésilienne et le bœuf argentin !)

Eco-consommer c’est bien, mais quelle différence ça fait dans mon corps ?

Aujourd’hui, je vais tout t’expliquer. Allez viens, on est bien …

Les labels BIO (un peu de théorie pour commencer)

Les logos bio (eurofeuille et AB) indiquent que les produits sont 100% bio ou contiennent au moins 95% de produits agricoles bio dans le cas des produits transformés. L’eurofeuille est un label européen qui dicte des normes à respecter. Le label français AB suit ces normes et va encore un peu plus loin. Ce label est attribué aux agriculteurs et aux éleveurs par des organismes assermentés. Pour info, un agriculteur mettra entre 3 et 5 ans à obtenir son label AB.

En d’autres termes, les labels bio garantissent :

  • un aliment composé à 100% d’ingrédients issus du mode de production biologique ou au moins 95% de produits agricoles biologiques dans le cas des produits transformés. Le mode de production biologique mettant en œuvre des pratiques agronomiques et d’élevage respectueuses des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal,
  • le respect de la réglementation en vigueur en France,
  • une certification placée sous le contrôle d’un organisme agréé par les pouvoirs publics, répondant à des critères d’indépendance, d’impartialité, de compétence et d’efficacité tels que définis par la norme européenne EN 45011. (www.agencebio.org)

Pourquoi est-ce important de manger BIO ?

Tu l’auras compris, les aliments BIO n’auront pas été mis en contact avec des pesticides (à part les contaminations par l’eau et le vent qui restent accidentelles).

Les aliments BIO ont donc développé leurs propres mécanismes de défense contre les agressions extérieures. Ces défenses sont assurées par les phytonutriments. En effet, pour se protéger des rayons UV, des insectes ou de certaines maladies les plantes BIO produisent des phytonutriments en plus grande quantité que les fruits et légumes traités aux pesticides. Les phytonutriments sont de puissants antioxydants. Et si tu t’es bien appliquée, tu auras lu dans cet article que les antioxydants, notre corps aime bien ça ! Un peu comme Chouchou avec le nutella.

Les pesticides : quelles conséquences dans notre alimentation ?

L’exposition aux pesticides est responsable de cancers, maladie de parkinson, maladies dégénératives, irritations de la peau, des yeux, des poumons… Leurs conséquences sont dramatiques et peu prises en considération par la majeure partie des personnes.

On parle beaucoup du prix élevé du bio alors que les agriculteurs n’utilisent pas de pesticides. Ils ont donc moins de coût. Ta réflexion n’est pas illogique, mais il faut savoir que l’agriculteur “AB” va produire moins, vendre son produit plus cher et que ce produit sera de qualité supérieure. D’un autre côté, les produits non-bio coûte peu cher en magasins mais on oublie les “coûts cachés”. Comme les frais médicaux, les coûts écologiques (destruction des fermes, terres alentours à cause des pesticides) coûts économiques comme les traitements des eaux etc …

Je t’encourage donc à bien regarder les produits en rayon avant de les acheter et à privilégier les producteurs locaux et les labels BIO ! Parce que la salade de tes voisins normands Gilbert et Jeanine est quand même bien meilleure que celle qui a trempé dans des litres de pesticides !