J’ai lu: L’école des bonnes mères de Jessamine Chan

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’école des bonnes mères de l’autrice Jessamine Chane

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

J’ai lu: L’école des bonnes mères de Jessamine Chan

Nombre de pages: 496 pages

Maison d’édition: Buchet Chastel

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

  » Nous avons votre fille.  » C’est le message qu’entend Frida alors qu’elle s’est absentée en laissant seule sa fille de dix-huit mois. Les voisins l’ont vue sortir et ont appelé la police, venue récupérer l’enfant. Mère célibataire, Frida s’occupe seule de sa fille, tout en travaillant pour une université locale. A la suite de plusieurs nuits sans sommeil, elle s’est aperçue qu’elle avait oublié un dossier important sur son lieu de travail. Sans réfléchir, elle est partie le chercher, déclenchant une série de conséquences qui la dépassent. Sous l’oeil des services sociaux qui installent aussitôt des caméras chez elle, Frida est mise à l’épreuve. Après une période d’observation, la sanction tombe : Frida perd la garde de sa fille pour un an, temps qu’elle passera dans un centre de rééducation maternelle où elle apprendra à devenir une  » bonne mère « . Entre La Servante écarlate et Orange is the New Black, Jessamine Chan signe un roman glaçant sur les attentes impossibles qui pèsent aujourd’hui sur les femmes, les dérives de la société de surveillance et l’indicible solitude des mères dans une époque qui préfère le jugement au soutien.

Mon avis: 

J’avais lu beaucoup d’avais dithyrambiques sur ce roman et le thème – la pression que fait peser la société sur les épaules des mères  – me parlait bien car je pense que c’est un sujet bien d’actualité. 

On suit donc Frida, mère célibataire d’une petite fille de 2 ans qui va être arrêtée car elle a laissé seule son enfant durant plus de 2h de temps alors que celle-ci était dans une sorte de Youpala. En effet, les voisins, alertés par les pleurs de la fillette, ont appelé les forces de l’ordre.

Après toute une série de tests et d’interrogatoires, on lui enlève la garde de sa fille (qui est confié à son ex mari et sa nouvelle compagne, la femme parfaite agaçante au possible) elle va devoir faire ses preuves durant une année dans une école tenue par les services sociaux où elle devra apprendre à être une bonne mère. Elle ne pourra récupérer la garde alternée de sa fille qu’en cas de réussite aux examens finaux à l’issue de cette fameuse année.

Si le postulat de départ était donc plus qu’alléchant, je pensais trouver la situation injuste pour Frida mais – en tant que maman – je n’ai pas réussi à ressentir de l’empathie pour elle. J’ai effectivement trouvé qu’elle n’était pas la meilleure mère qui soit. A la place de demander de l’aide (qu’elle aurait pu avoir de ses parents ou de son ex mari), elle préfère mettre la vie de sa fille en danger pour quelques heures de liberté. 

Ce roman aborde le sujet du burn-out maternel, de la dépression et de la situation précaire dans laquelle se retrouvent souvent les mères célibataires.

Ce qu’il se passe dans la fameuse école je vous laisse le découvrir mais j’ai trouvé certains passages plutôt malaisants, ce qui je pense était l’effet recherché par l’autrice. 

Néanmoins, j’ai trouvé que la plume de l’autrice était fluide et j’avais vraiment envie de savoir comment tout cela allait se terminer. L’intrigue et le suspense étaient bien maîtrisés. 

J’ai cependant eu un sentiment de pas assez, d’inachevé en refermant ce livre. Comme dit plus haut, j’en attendais peut-être un peu trop au vu des super revues que j’avais pu lire à son sujet.

Dommage!

Ma note:  ♥♥♥(♥)

J’ai lu: L’école des bonnes mères de Jessamine Chan