J’ai lu: L’été où je suis devenue vieille d’Isabelle de Courtivron

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit L’été où je suis devenue vieille de l’autrice Isabelle de Courtivron.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

J’ai lu: L’été où je suis devenue vieille d’Isabelle de Courtivron

Nombre de pages: 165 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste, collection proche

Date de parution (dans cette édition): 11 mai 2023

4ème de couverture:

Cet été-là, Isabelle de Courtivron s’aperçoit qu’elle a perdu en souplesse et qu’elle s’essouffle plus vite. Elle a du mal à apprivoiser Instagram. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu’elle. Qu’est-ce qui lui arrive ? Elle est devenue vieille. Indépendante, voyageuse, féministe, Isabelle de Courtivron était professeure de lettres aux États-Unis. Pourquoi est-elle soudain devenue inaudible, invisible pour les autres ?
Sans fard, elle raconte ce basculement qu’elle n’a pas anticipé. Elle revisite son passé, ses amitiés et ses amours. Un livre émouvant et plein d’autodérision sur le vieillissement au féminin.

Mon avis: 

Une très belle réflexion sur le vieillissement chez les femmes et comment il est perçu par la société. 

L’autrice raconte comment, insidieusement, elle voit le regard des gens sur elle changer, passant de « Madame » à « Ma petite Dame ».

Nul ne doute que les hommes fragilisés par le mythe néfaste de la virilité souffrent eux aussi du basculement dans la vieillesse, dont l’impuissance est l’un des premiers signes concrets, et qui peut les mener au désespoir. Mais les femmes qui ont écrit à ce sujet comparent rarement leur déclin personnel à un déclin plus vaste de la société. Peut-être parce qu’elles n’éprouvent pas la même peur de perdre ne puissance qu’elles n’ont jamais eue.

L’été où je suis devenue vieille, d’Isabelle de Courtivron, pages 122-123

Avec humour et clairvoyance, l’autrice nous raconte ses anecdotes et ses réflexions sur le sujet. Il est vrai qu’en temps que femme, on peut très vite devenir obsédée par le culte de l’image, un certain jeunisme véhiculé par les réseaux sociaux et les magazines.

Isabelle de Courtivron est une femme passionnante et passionnée et j’ai adoré en savoir plus sur sa vie, voir qu’en fin de compte nous ne sommes jamais content(e)s de ce que nous avons, nous ne sommes jamais « assez » mais comprenons, souvent trop tard malheureusement, que nous étions déjà parfaits comme nous étions. 

Ce livre donne envie de croquer la vie à pleine dents et de nous accepter tel(le)s que nous sommes, et ne pas perdre du temps à se scruter dans les miroirs (souvent déformants).

Une belle leçon de vie.

Ma note:  ♥♥♥♥(♥)J’ai lu: L’été où je suis devenue vieille d’Isabelle de Courtivron