J’ai lu: la saga Blackwater de Michael McDowell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la série en 6 tomes (La crue, la digue, la maison, la guerre, la fortune et pluie) dont tout le monde parle: Blackwater de Michael McDowell.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

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Nombre de pages: environ 250 pages par tome soit environ 1500 pages pour la saga complète (6 tomes)

Maison d’édition: Monsieur Toussaint Louverture

Date de parution (dans cette édition): d’avril 2022 à juin 2022

4ème de couverture du premier tome « La Crue »:

Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.

Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.

Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur.

Mon avis:

Quelle saga!

Cette fois-ci je dois avouer que cette série mérite vraiment le buzz qu’elle a pu faire sur internet ou dans les journaux. Blackwater, c’est une série en 6 tomes, parus à intervalles réguliers d’avril à juin 2022 chez la maison d’édition Monsieur Toussaint Louverture. Il ne s’agit pas réellement d’une nouveauté car cette saga est sortie en 1983 aux USA, elle n’avait cependant pas été traduite en Français jusqu’à lors.

Le premier tome nous met tout de suite dans l’ambiance. Deux rivières, la Blackwater et la Perdido sont sorties de leur lit, inondant la ville de Perdido où vit (entre autres, bien évidemment) la riche famille Caskey, qui a une exploitation de bois. Il y a la cheffe de famille, Mary-Love, femme autoritaire et qui veut que le monde tourne comme elle l’entend, Sister, sa fille, vieille-fille qui s’écrase en permanence devant sa mère, comme si elle n’avait pas une volonté propre, et puis Oscar, le fils, qui essaie de trouver sa place dans la famille et dans l’entreprise. En dernier lieu, il y a James, le frère du défunt mari de Mary-Love, qui vit dans la maison d’à côté avec sa fille Grace, petite fille joyeuse et curieuse.

Quand Oscar, en quête de survivants de la crue, découvre Elinor, qui avait trouvé refuge dans un hôtel innondé, il tombe immédiatement sous le charme de cette mystérieuse jeune femme. Mais comment a-t-elle fait pour survivre alors que le niveau de l’eau était si haut ? Elinor ne va dès lors plus quitter Oscar et va essayer de se faire une place dans la famille, au grand dam de Mary-Love, qui la trouve beaucoup trop lisse pour être honnête. Effectivement, sous le couvert de sa grande beauté, Elinor est également pour le moins effrayante, car beaucoup d’aspects de son passé restent troubles et pour le moins étranges. 

Oscar passe de l’autorité de sa mère à celle de sa femme, en éternel second.

J’ai aimé voir les relations entre les personnages se faire et se défaire au fil des tomes. Les échanges qu’ils peuvent avoir entre eux sont savoureux et je dois avouer avoir eu un coup de coeur pour le personnage de Miriam, la première fille d’Oscar et Elinor, égoïste et opportuniste mais finalement terriblement attachante dans sa dualité entre son attrait pour l’argent et (presque malgré elle) son amour  pour sa famille.

Je ne peux pas dire que j’ai préféré un tome à un autre, tous les tomes sont bien équilibrés. On a un début, un milieu et une fin qui tiennent bien la route.

Vous aimerez cette saga si vous aimez les histoires de famille, d’amitié et d’amour, avec une pincée de terreur pour épicer le tout. L’auteur a su distiller avec brio un peu d’horreur dans chacun des tomes, installant une ambiance un peu lugubre et une épée de Damoclès sur la tête de tous les personnages. On sait qu’il va arriver quelque chose, on le sent, mais on ne sait pas encore à qui. 

D’ailleurs, l’auteur n’épargne pas ses personnages, à l’instar de G.R.R. Martin, donc ne vous attachez pas trop vite à eux 😉 

J’ai trouvé cependant qu’aucun aspect de l’histoire n’était négligé. Les rapports humains sont bien développés, l’univers dans lequel ils évoluent également. J’ai apprécié également que l’auteur rattache certains événements réels à l’histoire (la guerre, et donc un certain climat économique) ce qui apporte une touche de véracité au tout. Bref, on ne s’ennuie pas une seule seconde et la plume (ou du moins sa traduction) de l’auteur est vraiment prenante.

De plus, je voudrais saluer le magnifique travail éditorial de la maison Monsieur Toussaint Louverture qui a su faire de ces 6 tomes des joyaux qu’on range avec bonheur et une certaine fierté dans notre bibliothèque. 

Un gros coup de cœur pour moi, une série parfaite à lire bien enveloppé(e) dans un plaid en écoutant tomber la pluie pour se fondre dans l’ambiance 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: la saga Blackwater de Michael McDowell