Connaissez-vous le Végébom, ce baume à la texture fondante qui soigne tous les petits maux au quotidien ? Je crois bien qu’il sert à tout, vraiment tout : Enflure, coupure, ecchymose, courbature, brûlure, etc. Il s’utilise de façon topique mais aussi en inhalation..

J’en ai toujours un dans ma pharmacie et je ne manque pas d’en rapporter un de chacun de mes voyages en France, car on ne le trouve pas au Canada.

La liste INCI : hydrogenated coconut oil (noix de coco), Elaeis guineensis oil (huile de palme), Butyrospermum parkii butter (Beurre de karité), hydrogenated palm kernel oil (huile de palme), Laurus nobilis linne, Myristica fragans oil, Mentha arvensis oil, Cinnamomum camphora, Melaleuca leucadendron extract, tocopherol, Cedrus atlantica, Laurus nobilis extract, Chamomilla recutita oil, limonene, linalool, geraniol, eugenol.

Donc, des huiles peu coûteuses et c’est correct finalement et des huiles essentielles (La liste n’est pas indiquée clairement sur le site, étrange) :

• Laurier noble ;
• Menthe verte ;
• Camphre ;
• Cajeput ;
• Cèdre de l’atlas;
• Camomille.

Si on fait exception de l’huile de palme décriée, c’est un chouette baume à la composition sympa et il est tellement facile à reproduire que cela en est indécent. Alors, go, au labo !

Ici les huiles n’ont pas tant de propriétés interessantes, si ce n’est le beurre de karité et sans doute le côté désinfectant de l’huile de coco mais je ne suis pas certaine qu’elle n’a pas une place si importante pour son faible coût uniquement, on ne le saura jamais.

Je vais donc remplacer l’huile de palme et l’huile de coco par un Extrait botanique de centalla asiatica qui a de magnifiques propriétés régénérantes pour la peau. Le beurre de karité va être abandonné au profit de l’huile de babassu dont je suis carrément dingue, tant elle est merveilleuse pour la peau et de l’huile de chanvre. Et pour que l’émulsion prenne, j’utilise la cire de ricin qui donne des baumes fondants translucides et qui elle aussi, nourrit la peau sur le long terme.

Pour les huiles essentielles, j’ai presque respecté la liste mais comme je n’avais plus de Laurier noble, je l’ai donc remplacé par la Gaulthérie couchée qui possède les mêmes propriétés antalgiques sur les douleurs musculaires.

Les ingrédients :

• Extrait botanique de centalla asiatica 30 grammes ;
• Huile de chanvre BIO 5 grammes ;
• Huile de babassu 9 grammes (C’est ma passion du moment, elle est incroyable) ;
• Cire de ricin 7 grammes (donne des beaux gels translucides).

Les huiles essentielles :

• Menthe verte 10 gouttes
• Camphre 20 gouttes
• Cajeput 10 gouttes
• Cèdre de l’atlas 10 gouttes
• Tanaise bleue 6 gouttes (Attention elle est très bleue)
• Gaulthérie couchée (en remplacement du laurier noble que je n’avais pas) 10 gouttes.

Ma version est plus foncée et sa couleur tire davantage sur le bleu car j’ai pris de la Tanaisie pour remplacer la matricaire.

La préparation :

• Au bain-marie, sous surveillance, mettre l’extrait botanique, la cire et les huiles à fondre doucement. Le point de fusion de la cire est assez élevé donc il faut bien chauffer et sortir le tout dès que le mélange est fluide.
• Attendre que la température baisse, en remuant de temps en temps pour gélifier la préparation;
• Dès que le mélange atteint moins de 40 degrés, ajouter les huiles essentielles en continuant de bien remuer;
• Mettre en pot et voilà !

Alors franchement, côté texture on y est à 100 %, par contre ma version possède une odeur moins forte que l’original et ce n’est pas plus mal.

J’en applique le soir, avant le dodo sur une hanche douloureuse et on dirait bien qu’elle fait le job !

Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 6 ans. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes.