Le verre à moitié plein

C’est dans ma nature depuis toujours : tirer du positif, toujours, même des situations les plus tristes et inquiétantes. Alors, ce confinement, je le vis plutôt bien… Certes, la vie professionnelle continue pour moi (plus que jamais!), mais je me retrouve moi aussi cloîtrée entre 4 murs lors de mes jours de repos. Je vous retrouve aujourd’hui pour un article sur fond de confidence, où je vous dis tout de mon ressenti sur ces 2 dernières semaines hors du temps !

– Prendre (encore plus) soin de moi : masque visage, bain d’huile pour mes cheveux, bain moussant… j’ai pris le temps de prendre soin de moi, et à fond ! Je porte moins de maquillage, aussi, et ça me permet de faire respirer ma peau.

– J’ai fait plein de choses que je ne prends jamais le temps de faire : trier mes placards de cuisine, tester de nouvelles recettes, continuer mon scrapbook, nettoyer le balcon à fond, trier la pharmacie, trier les jouets d’Inès… sans avoir besoin de regarder ma montre, de penser aux rendez-vous extérieurs, aux horaires de la crèche.

Le verre à moitié plein

– Je redouble d’inventivité pour amuser et occuper Inès : elle a attrapé la varicelle en début de confinement, ce qui a presque rendu les choses simples… puisque nous n’aurions de toute façon pas pu sortir de la maison ! Dessin, coloriage, peinture, pâte à modeler… Il a fallu redoubler d’inventivité pour l’occuper, favoriser son éveil et réussir à la défouler malgré l’interdiction de sortir. Nous avons donc investi les communs des garages, organisé des parcours de motricité dans l’appartement, ou encore joué à cache-cache pendant des heures !

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Crédit photo : Laurianne Conesa

– Nala va super bien : il n’y a pas plus casanier qu’un chat, et on sait par expérience que Nala adore sentir notre présence au quotidien. C’était de loin la plus ravie de mon alitement de 3 mois pendant ma grossesse (je vous ai d’ailleurs raconté cela dans l’épisode du podcast Bliss auquel j’ai eu la chance de participer!).

– On est plus soudés que jamais : 3 repas par jour ensemble, des souvenirs à foison et de nouveaux rituels. Le partage des tâches se fait de façon naturelle, et on arrive à trouver un bon équilibre entre mes journées de boulot, le télétravail de Quentin et le fait de devoir s’occuper d’Inès à temps plein.

– On se contente de peu, et ça fait du bien : un bon repas, un coucher de soleil, le sourire un peu complice d’un passant dans la rue lorsque l’on s’écarte de chaque côté du trottoir (ces moments de eye contact font beaucoup de bien, je trouve!)… J’ai l’impression qu’on se rapproche de l’essentiel, des rapports humains, de nos émotions, de nos sensations. Et pour une fille très sensible comme moi, ça fait un bien fou !

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Photo issue de nos vacances d’été 2017

– Je réalise encore un peu plus la chance que j’ai : une famille en bonne santé, un toit sur ma tête, un boulot que j’adore et des collègues géniales. Même si je rentre parfois du travail avec la peur au ventre d’avoir attrapé ce satané virus, je regarde autour de moi et je réalise à quel point notre vie est chouette. Et que, quelle que soit l’issue, on vaincra ce virus et qu’on en tirera tous des leçons pour la suite.

– Stop le consumérisme : finies, les commandes internet à foison, mais aussi les envois presse, les tests de produits… Même si je sais que tout cela reprendra dans quelques semaines / mois, je savoure ces moments coupés de toute forme de consommation. Je ne suis plus à l’affût des dernières ventes privées, des collections éphémères, des catalogues qui s’empilent d’habitude sur ma table basse. Ma boîte mail n’a jamais été aussi calme, et je prends le temps de parler davantage avec vous par message privé plutôt que de passer des heures à gérer les dessous de mon blog.


C’est à vous dans les commentaires ! Que vous ont apporté de positif, jusqu’à présent, ces 2 semaines de confinement ? ♡

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