« Elementary, my dear Watson ! »

sherSaviez-vous que cette célèbre réplique n’a jamais été écrite par Arthur Conan Doyle. Elle n’est présente dans aucune des 60 histoires de Sherlock Holmes écrites par l’écrivain écossais!

Dans l’oeuvre de Doyle, Sherlock Holmes s’exclame parfois « élémentaire ! », et appelle de temps à autre son meilleur ami « mon cher Watson », mais il ne prononce jamais « élémentaire, mon cher Watson ». Cette réplique aurait été popularisée par le 1er film parlant consacré à Sherlock Holmes (« Le Retour de Sherlock Holmes » en 1929) et par la série radio américaine « The New Adventures of Sherlock Holmes » (1939 à 1947).

Mais revenons à nos « Elementary, my dear Watson ! »:

« Sherlock Holmes et le complot de Mayerling »

de Nicole BOEGLIN, paru en janvier 2020

« Elementary, my dear Watson ! » Que dire de l’auteure, Nicole Boeglin?

« Holmésienne » assidue, fascinée par la logique et la capacité de déduction de Sherlock Holmes, elle signe un premier volet de nouvelles aventures de l’enquêteur de Baker Street…

« Elementary, my dear Watson ! » L’ histoire :

« En cet hiver 1889, une jeune femme se présente au 221B Baker Street. La dame de compagnie de l’impératrice Sissi vient, dans la plus grande discrétion, requérir l’aide de Sherlock Holmes. En effet, le fils de l’impératrice a été retrouvé mort dans le pavillon de chasse de la propriété de Mayerling. L’enquête officielle a conclu au suicide. Un peu vite. Holmes et Watson découvrent rapidement des indices pour le moins suspects. Qui est cette jeune femme retrouvée morte aux côtés du prince et que l’on a enterrée en secret ? Et pourquoi un tableau a-t-il été volé au moment du meurtre ? La mort du prince n’est que la partie émergée d’une vaste affaire. Sherlock va devoir faire appel à toutes ses capacités de déduction pour en démêler les fils. Surtout lorsque Moriarty, son implacable ennemi, vient le narguer dans un face-à-face mortel… »

  • Mon (humble^^) avis :

Nicole Boeglin s’ empare d’une des histoires les plus mystérieuse : Mayerling, et y ajoute le plus célèbre des détectives anglais…

Duo gagnant?

Le livre se laisse lire, surtout si on aime les histoires avec Sherlock Holmes et son acolyte Watson. Cependant, j’avoue que si l’on connait l’histoire de Mayerling* cela enlève un peu (beaucoup) au « suspense » et au roman…

Enfin…bon… pour moi, ce roman se lit bien et reste une histoire « classique ». Rien de transcendant, mais rien de barbant non plus !!! 

Et vous, l’ avez-vous lu? Aimé? Dites moi tout !!!

Des « Elementary, my dear Watson ! »,

signature

* Le 30 janvier 1889 l’archiduc de l’empire d’Autriche-Hongrie, Rodolphe, fils de François-Joseph et de Sissi, est retrouvé mort dans son pavillon de chasse à Mayerling. A ses côtés, on retrouve également sa maîtresse Marie Vetsera dans le même état. Dans un premier temps, les journaux parlent d’une crise d’apoplexie, puis d’une crise cardiaque sans indiquer la présence de sa maîtresse. C’est seulement bien plus tard que le pot aux roses sera découvert, apportant du coup son lot de doutes et de théories : suicide, assassinats crapuleux, assassinats pour raison d’état, etc. Alors que s’est-il vraiment passé ? Et pourquoi tant d’ombres sur cette tragédie ?

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