Favori chimique : Shampooing Parlor. Sans sulfate ? Faux !

Ca y’est j’ai replongé… Ca faisait pourtant plus d’un an que je m’y tenais ! Mes cheveux n’étaient plus étouffés au silicone, ni décapés au sulfate. Même que parfois je cassais des oeufs sur ma tête, je redoublais d’inventivité pour me concocter des masques de professionnels à base de racines d’arbres en tous genres, même que j’ai vidé mon compte en banque chez Aroma Zone. Et pourtant… * soupir *

Mais que s’est-il passé ?

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Non, rien de tout ça ne m’a réellement convaincue à long terme. Il faut dire que je partais de loin. Mes cheveux avaient subi diverses décolorations et autres accidents catastrophiques. Je pensais pouvoir y remédier, mais quand un cheveux est mort, il est mort et puis ça a fini par repousser en bonne santé. La véritable clef ? La patience. Sans parler du fait que tout se joue réellement à l’intérieur. Ca marche aussi pour la peau et l’acné : toutes les crèmes purifiantes et réparatrices vous aideront à traiter le soucis en surface, mais si vous mangez souvent des cochonneries ou que vous avez un dérèglement hormonal, Mr Bouton reviendra à coup sûr. C’est comme ça et pas autrement… Même topo pour les tifs, finalement mieux vaut utiliser un shampooing un peu siliconé avec une hygiène de vie irréprochable plutôt que de devenir une extrémiste du bio avec la life d’Amy Winehouse (enfin, ce qui fut sa vie du moins). Bon. J’avoue, en ce qui concerne ma peau je reste intransigeante – crèmes + produits make up teint super cleans – peau à problèmes oblige. Mieux vaut prévenir que guérir… Côté cheveux, je ne vous cache pas que je reste sur mes gardes. Jamais je ne repasserai aux shampooings du commerces bourrés de saletés. Je reste toujours convaincue que ceux-ci étouffent réellement la fibre à terme. Je pense simplement qu’il y a des demies mesures, et qu’on peut trouver des bons produits « un peu sales mais pas trop » utilisés intelligemment avec la copine Parcimonie… Voilà tout.

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Y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis, hein ! Les pro-produits-bio vont me dire que je n’ai pas attendu la transition capillaire assez longtemps. Vous savez ? Cette période de sevrage monstrueuse où vos cheveux se réadaptent à une nouvelle routine plus saine, rejetant ainsi des années de silicone cumulées sur la fibre pour laisser place au décapage causé par le sulfate à outrance. Je l’ai eue cette transition. Ca a duré deux ou trois mois à tout casser et c’était moche : racines grasses, pointes ultra déshydratées, et les masques miracles à base de bave de crapaud et lait de coco n’y ont jamais rien changé, si ce n’est me rendre les cheveux très difficiles à rincer donc poisseux. Ensuite ça s’est stabilisé, et là, bin c’était tout le temps terne. J’ai tenté Helvetia Natura, Aroma Zone, Biocoiff, Shikakaï, Rhassoul etc… Rien ne m’a réellement convaincue. Mais j’étais barrée dans mon truc :  » Non, je vais bien finir par trouver !! Et puis tu sais, au moins maintenant mes cheveux apparaissent tels qu’ils sont réellement, et si j’arrive pas à les rendre brillants c’est qu’ils brillent pas, et pi c’est tout ! « . Mouais. Et si, finalement, mon malaise capillaire pré-bio n’était dû qu’aux décolorations, shampooings bien crades de supermarché (ou de coiffeurs d’ailleurs) et lavages trop fréquents ? Je suis passée d’un extrême à l’autre, maintenant je raisonne avec sagesse (LOL).

Conclusion : Je fais gaffe à ce que je mange, je bois beaucoup (hum…), et je fais attentions aux compositions sans virer radicale. Je dose mieux, je privilégie le naturel et je suis attentive à ce qui convient à mes tifs. Surtout, je me fais plaisir et je veille à ce que le résultat me plaise. C’est important de se sentir jolie, et très franchement mes cheveux bio ne me plaisaient pas. Ils n’étaient ni moche ni beaux, ils étaient là quoi. Je me suis aussi forcée à espacer les lavages pour retarder au maximum l’arrivée des cheveux gras. Pour rappel c’est le fait de laver ses cheveux très souvent qui stimule la production de sebum, comme une réponse de notre corps à une agression :  » Hello je suis le sébum, tu m’enlèves de tout partout H24 alors je ramène des potes pour bien graisser tout ça, bisou ! « .

BREF, tout ça pourquoi ?

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Je vous parlais déjà de ce shampooing que j’ai découvert dans la Birchbox de juin : Parlor par Jeff Chastain (le frère de Jessica) (non je déconne) (je sais mon humour est pas au top dernièrement) (j’assume) (bisou). Intimement insatisfaite de ma routine cheveux bio – mais toujours dans le déni – je me mets à utiliser ce shampooing sans vérifier la compo (YOLO !)… et miracle ! A l’application le shampooing mousse mais pas non plus une mousse de dingue digne d’un Dop (pour rappel, mousse à outrance = sulfates à gogo). Mes cheveux brillent, ils ont du corps, l’odeur n’est pas chimique dégueu et surtout, ils ne regraissent pas avant 2/3 jours (un miracle pour moi). Mais j’ai quand même un sérieux doute… Je vais donc sur le site de Birchbox pour checker ce qui se dit, quitte à raviser ma position quant à ma consommation bio/pas bio :

La racine de guimauve est l’ingrédient clé de ce shampooing pour booster le volume de vos cheveux. Imaginé par le coiffeur new-yorkais expert en soins capillaires Jeff Chastain, ce shampooing multifonction sans sulfate donne de la texture et de l’épaisseur aux cheveux les plus fins, aux baguettes les plus raides (tout en prodiguant une action démêlante).

L’huile d’amande douce protège la fibre et donne de la douceur tandis que la provitamine B5 augmente la résistance du cheveu. Le plus : le parfum signature de Parlor qui mêle pêche, herbe fraîchement coupée et bois blanc.

Afficher l'image d'origineVous avez lu comme moi ? #sanssulfate . Déjà un bon point, à priori ça ne décapera pas mes petites écailles (ça fait limite indécent cette phrase). En revanche, aucune remarque sur les silicones… Aïe. A tous les coups y’en a masse ! Du coup, je vais vérifier moi-même en ajoutant un à un les ingrédients sur le site la vérité sur les cosmétiques. Et comme je suis en totale transparence avec vous, voici le résultat :

Les éléments sont rentrés par ordre d’importance dans la composition du shampooing. Deux ne figuraient pas dans leur base de données, alors pour votre information il s’agissait de guimauve et de grande bardane, des produits sains et bénéfiques, que j’ai situés par deux croix violettes.

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DONC. Débrief.

…Y’A DU SULFATE LES GARS ! Bon d’accord, la plupart sont des tensioactifs doux sauf un qui est plutôt cracra, et encore il ne s’agit pas non plus de sodium laureth/lauryl sulfate (les tensioactifs les plus agressifs et bon marché présents dans la plupart des shampooings du commerce). C’est incomparable. Ca reste un pas si mauvais point – quoi que y’a quand même publicité mensongère de la part de la marque, je dis ça je dis rien -, et ayant le cuir chevelu sensible je peux vous affirmer que ce dernier n’est en rien agressé, bien au contraire.

Pour ce qui est du phenoxyethanol, c’est un conservateur mauvais pour le sang et le foie surtout pour les bébés (y’en a aussi dans leurs lingettes). C’est pas tip top mais bon… Il y en a forcément moins de 1% (limite autorisée par la réglementation européenne).

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Côté silicones, sachez que le polyquaternium, PEG et compagnie c’est la même chose. Ce sont des dérivés qui ont le même effet occlusif : une péllicule de plastoc qui gaine s’accroche à vos cheveux mais de façon moins hard que le dimethicone. Au moins ils apparaissent quasiment en fin de liste ce qui signifie qu’ils ne sont pas majoritaires dans la compo – à l’inverse du shampooing standard où vous risquez de lire « diméthicone » parmi les trois premiers composants, suivis d’autres sortes de silicones plus tenaces que ceux-ci… Donc bon. On re-la-ti-vise : SAGESSE. C’est pas si mal que ça. Du silicone à petites doses c’est pas nécessairement mauvais, ce qui est mauvais c’est l’excès (sage et philosophe tavu). On va dire que sur un barème de pourritude (j’invente des mots si je veux d’abord, c’est mon blog), celui-ci se place dans les moyennement pourris, ou dans les moins pourris des pourris, c’est selon. On va dire qu’ils font de sérieux efforts pour concurrencer les rois du cracra, j’ai nommé Fructis et Head&Shoulders (ma chérrrrrriiiiie) ! Et au vu du résultat sur moi, bin j’achète. Sérieusement, ça va faire trois mois que je l’utilise (raisonnablement), mes cheveux ne regraissent pas aussi vite qu’avant, ils sont plutôt beaux, en bonne santé, mon cuir chevelu n’est plus irrité… Que demande le peuple ? Je n’ai jamais eu cette satisfaction avec aucun produit chimique ou naturel auparavant. En définitive, ma « période cheveux bio » a modifié mon rapport à mes cheveux (#viedefou #Nabila), sans rire, je pense que ça m’a disciplinée, raisonnée. Le tout est de ne pas agresser ses cheveux, et ce avec n’importe quels produits qu’ils soient chimiques ou naturels. Et surtout, il faut vous respecter et vous sentir bien (#nana). FIN DE L’HISTOIRE.

Bon. Ok. Il coûte une blinde : 19€. Autant vous dire que vous y réfléchissez à deux fois avant de vous shampooiner la face, et que je ne vais sûrement pas dépenser cette somme toute ma vie. C’est un budget… Mais ça reste aussi cher qu’une marque tendance de chez votre coiffeur avec moins de saletés. Ca devrait ravir les filles dans mon cas ; mi-figue mi-raisin

Ah, je vous ai pas dit ? C’est non testé sur les animaux.

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PS: Pour ce qui est de l’effet volumateur, je pense que c’est plutôt léger… Vous aurez compris que ce n’est pas pour ça que je l’ai adopté😉

Bisou douceur !

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