Lorsque, hier soir, j'ai envoyé un mail à Linoulette, pour lui dire que je publiais ses photos et son parcours le lendemain, elle m'a répondue qu'elle avait hâte d'être présentée aux "Givrées". Je sais que je peux compter sur vous pour lui réserver un accueil chaleureux et lui apporter tout le soutien dont elle a besoin, alors qu'elle vient tout récemment de se mettre en chemin vers le naturel. 
Bienvenue parmi les "Givrées" Linoulette et merci pour ce partage ! ;-)

Bonjour à toutes,

Je me présente : Céline, 37 ans en juillet et 2 magnifiques enfants de 4 et 11 ans. Je suis prof’ d’anglais en lycée, souvent débordée !

J’ai commencé très jeune (14-15 ans) à « m’amuser » avec des colorations ton sur ton pour illuminer mon châtain foncé.
J’ai toujours eu du mal avec mon image, mon corps…Et voilà qu’à 24 ans, sont apparus mes tous premiers cheveux blancs.
Je ne saurais trop dire à quelle vitesse ils se sont multipliés, étant donné que j’ai commencé à les teindre régulièrement (quelle idiote, pour 3 malheureux cheveux blancs !), mais j’ai quand même le sentiment que tout s’est accéléré après la naissance de mon fils il y a 4 ans.
La découverte de tous ces cheveux blancs a été un vrai choc et ces quelques fils blancs sont devenus une obsession. Je me trouvais trop jeune pour en avoir tant, pour les accepter et les montrer.
Comme ils semblaient se multiplier et je ne parvenais plus à les cacher de façon satisfaisante moi-même (surtout que je les porte plutôt longs), je suis passée à la coloration chez le coiffeur, lequel m’a conseillée de faire un balayage une fois sur deux.
OK. Passage à la caisse : plus de 100 euros !
Je sortais heureuse ceci dit…les premiers temps !
Car depuis quelques mois, je me suis rendue compte qu’au bout d’à peine 15 jours, je n’étais déjà plus nickel avec des racines bien visibles (du moins à mes yeux). Pire, j’ai découvert que la couleur qui me coûtait un bras ne prenait pas partout et qu’en fait, en dessous, j’avais plein de cheveux blancs !
A quoi bon payer des sommes exorbitantes pour finalement ne me plaire que quelques jours ? Et puis quelle plaie ces rendez-vous chez le coiffeur.
Tout doucement, j’ai commencé à réfléchir à l’idée de laisser le naturel reprendre ses droits.
Alors que depuis 3 ou 4 ans je nourrissais vis-à-vis du temps qui passe une véritable angoisse, que je guettais les signes du vieillissement (oui, à 34 ans !), je me suis soudain sentie apaisée.
J’ai l’impression que j’ai soudain accepté de prendre ma place dans le cycle de la vie (la perte de mon grand-père chéri l’an dernier a été un choc énorme).
J’ai aussi envie de m’affranchir de toutes les contraintes que je me suis imposées vis-à-vis de mon apparence -comme s’il n’y en avait pas assez dans la vie- envie de me recentrer sur l’essentiel. 

Ton blog, Citronjaune, a fini le travail ! Je suis partagée entre excitation et peur.
Je suis assez coquette et j’ai la frousse d’être vilaine avec mes cheveux bicolores puis poivre et sel, de faire beaucoup plus que mon âge…
Mon compagnon me soutient mais je lui ai fait promettre de me dire si jamais il ne me trouvait pas jolie lors des différentes étapes.
Pour éviter de reculer, j’ai annoncé ma décision sur d’arrêter les colorations sur Facebook (oui, je suis adepte de ce réseau social) et les réactions ont été très diverses : admiration/envie de certaines qui aimeraient mais n’osent pas, rejet d’autres qui m’ont presque présentée leurs condoléances !
Mais enfin, je ne vous annonce pas que j’ai une grave maladie ! Et ce n’est pas parce que je vais arrêter les colorations que je vais m’abonner à Notre Temps et m’habiller chez Daxon, à 37 ans !!!
Etrangement, les réactions les plus positives sont venues des hommes de mon entourage…
Donc, voilà ma chevelure à l’heure actuelle. Dernière coloration en février chez mon coiffeur puis coloration ton sur ton faite par moi-même le 10 avril. J’ai beaucoup de cheveux blancs sur les tempes et le dessus de la tête mais j’ai l’impression que pour le reste, ils sont assez bien répartis.

Comme vous le voyez, j’ai des cheveux bien épais. Pour l’instant, je n’envisage pas les couper, j’ai même plutôt envie de les laisser pousser très longs mais il va falloir que je vois comment je gère ma bicolorité. Il n’est pas exclu que je coupe court ! Ca ne m’a jamais fait peur mais, comme Citronjaune, j’ai peur que le choc couleur + coupe soit un peu trop rude, que les élèves qui me connaissent tombent à la renverse à la rentrée. Wait & see ! J’ai hâte de voir ce que tout cela donne et suis preneuse de conseils pour gérer tout ça (j’ai bien envie d’accessoiriser, des adresses).

Et puis hier, je suis allée chez le coiffeur, le moral un peu en berne.
Contre toute attente, elle a été super encourageante. Elle m'a déconseillée de couper court, afin de pouvoir continuer à les attacher un peu flou et a juste rafraîchi ma coupe (photo ci-contre).
Elle m'a dit que j'avais de très beaux cheveux et que mon gris pourrait être très beau. 

Un grand merci et à bientôt ;-)
Je vous souhaite un excellent week-end !!! :-)