J’ai lu: Les hommes meurent les femmes vieillissent d’Isabelle Desesquelles

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes meurent les femmes vieillissent de l’autrice Isabelle Desesquelles

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

J’ai hommes meurent femmes vieillissent d’Isabelle Desesquelles

Nombre de pages: 224 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 14 août 2014

4ème de couverture:

Dix portraits de femmes. Quatre générations. Une famille.
Naître, grandir, aimer, donner la vie ou mourir, elles sont toutes à la veille de ces heures qui marquent une existence.

 » La bouche la plus scellée n’empêchera pas un corps de révéler ce qu’on a fait de lui. « 
Elles sont dix. Mères, sœurs, cousines, petites et arrière-petites-filles, elles vont chercher un oubli à L’Éden, l’institut de beauté d’Alice. Certaines sont au bout de leur existence, d’autres au début.
Tour à tour, elles dévoilent leurs secrets, leur fragilité aussi. Sans rien dissimuler, elles disent la jouissance et la défaite, l’allégresse à aimer et les renoncements. Les rides et les bonheurs.
Toutes sont terriblement attachantes et font face à un silence qu’elles apprivoisent. Celui d’Ève, l’absente, sans laquelle elles ont appris à vivre.
Autour de son souvenir, elles réapprendront à être une famille.
Fantasques, mélancoliques et troublants, les hommes meurent, les femmes vieillissent.

Mon avis:

Ce roman parle d’une jeune femme, Alice, qui tient un institut de beauté, L’Eden, où elle prodigue des soins au corps et à l’âme de femmes d’âges différents faisant partie de la même famille.

Par le prisme de leurs témoignages, nous allons apprendre à connaître cette famille qui ploie sous le poids des non-dits et d’un deuil impossible suite au suicide d’une des leurs. Tant de questions restent en suspens et les corps parlent souvent mieux que les mots qu’elles consentent à dire et Alice les aide à se sentir mieux, devenant malgré elle une confidente.

Chaque chapitre est dédié à l’une de ces femmes où elle nous raconte son rapport à son corps (souvent très critique) et son rapport aux hommes et aux autres femmes. Quinquagénaire trompée, adolescente mal dans sa peau, grand-mère qui vit dans ses souvenirs…toutes sont terriblement attachantes.

Un roman écrit avec une sensibilité sans pareille et dont le fond comme la forme m’ont énormément plu et m’ont donné matière à réflexion sur la condition féminine.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai hommes meurent femmes vieillissent d’Isabelle Desesquelles