J’ai lu: Et toujours les forêts de Sandrine Collette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et toujours les forêts de l’autrice Sandrine Collette. J’ai reçu ce roman de la part de ma copine booksta Isabelle (@za_book) que je remercie pour cette magnifique découverte!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

J’ai toujours forêts Sandrine Collette

Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2021

4ème de couverture:

Corentin, personne n’en voulait. De foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps. Quelque chose se prépare.
La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

Mon avis:

Dans ce roman post apocalyptique, nous allons suivre Corentin, jeune homme solitaire qui devra faire face à la nature devenue hostile après un bouleversement climatique.

Il n’aura de cesse de vouloir retrouver sa grand-mère Augustine (qui l’a élevé car sa mère ne voulait pas de lui) qui habite en bordure de forêt.

Ce livre analyse avec brio les sentiments et tourments des êtres humains, en pointant du doigt leur cupidité, qui les mène à se faire la guerre plutôt que de s’entraider.

J’ai été très touchée par les protagonistes de ce roman qui, malgré leurs défauts, arrivent à s’en sortir tant bien que mal, faisant preuve de ressources insoupçonnées.

Attention: Certaines scènes étaient vraiment dures à lire et pourraient choquer les âmes les plus sensibles (rapports sexuels non consentis, violence etc).

Ce roman est assez pessimiste dans l’ensemble mais une lueur d’espoir subsiste malgré tout et j’ai trouvé que l’autrice maîtrisait parfaitement la description des différentes ambiances, décors (la nature est un personnage à elle toute seule) et émotions.

Il fallait vivre chaque jour comme s’il était le dernier – pas pour se faire peur, mais pour avoir le moins de regrets possible. De toute façon, il en resterait. De toute façon, la mort n’était jamais parfaite.

Et toujours les forêts, de Sandrine Collette, pages 260-261

J’ai lu les dernières pages en retenant mon souffle tant la tension était à son comble.

Je lirai avec plaisir les autres livres de l’autrice car j’ai trouvé sa manière d’aborder et développer son sujet très intéressante bien qu’un peu angoissante.

Un roman qui prend aux tripes, glaçant, dérangeant et addictif à la fois !

Ma note: ♥♥♥♥♥J’ai toujours forêts Sandrine Collette