J’ai lu: La tête sous l’eau d’Olivier Adam

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête sous l’eau de l’auteur français Olivier Adam.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

J’ai lu: La tête sous l’eau d’Olivier Adam

Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: Robert Laffont, collection R

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2018

4ème de couverture:

Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier :  » On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. « 
Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour mais nous n’en avions pas terminé.

Mon avis:

J’ai vraiment apprécié la plume de l’auteur (que je découvre avec ce roman) qui a été capable de se glisser dan la peau d’un adolescent, la narrateur, dont la famille est partie en éclats après la disparition de sa grande sœur lors d’un concert. 

Ce roman parle du complexe du « survivant », l’enfant qui reste mais qui dans un premier temps ne compte plus vu que toutes les attentions sont portées sur la personne disparue et qui, dans un second temps, est doublement fliqué car ses parents ont peur qu’il lui arrive aussi quelque chose.

Quand Léa disparaît, chaque adulte se rejette la faute et chacun culpabilise. Et si elle n’était pas allée à ce concert ? Et si son oncle, qui l’avait emmenée ce soir-là, ne l’avait pas quittée des yeux ? Est-ce une fugue? Un enlèvement? Ne pas savoir est le pire des poisons.

La maman qui « profite » de ce drame pour se séparer de son mari et de partir du domicile conjugal pour vivre avec son amant. Son (ex-)mari, quant à lui, se noie dans le travail pour ne pas penser à sa fille et ne pas devenir fou d’avoir perdu un enfant et sa femme par-dessus le marché.

Le narrateur, quant à lui, se met à faire du surf, seule activité qui lui permet de se vider la tête et de ne pas penser constamment à sa grande sœur.

Les chapitres courts et l’alternance de points de vue entre le narrateur et les courriers que sa sœur avait écrits avant le drame rythment parfaitement le roman et nous font remettre peu à peu les éléments de l’intrigue dans le bon ordre. On comprend également que Léa a très mal pris le fait de déménager de Paris pour venir s’installer à St-Malo où leur père avait trouvé un travail dans un journal local (il est journaliste). Ses ami(e)s et l’effervescence de la ville lui manquent. 

Léa est retrouvée vivante dans le premier quart du livre (je ne vous spoile rien, c’est dans la 4ème de couverture) mais rien ne s’arrange pour autant, Léa refusant au début de parler de ce qu’il s’est passé. Personne ne peut comprendre ce qu’elle a traversé. De plus, elle ne reconnait plus sa maison car ses parents se sont séparés entre-temps et son frère s’isole de plus en plus.

Un roman Young Adult  criant de vérité et extrêmement bien écrit qui aborde les thèmes des tourments et mal-être de l’adolescence, des premiers amours et de la découverte de la sexualité et de la sensualité.

Une belle découverte!

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: La tête sous l’eau d’Olivier Adam