[SP]J’ai lu: Le Stradivarius de Goebbels de Yoann Iacono

Publié le 21 juillet 2021 par Badgeekette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Stradivarius de Goebbels de l’auteur Yoann Iacono que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 268 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 7 janvier 2021

4ème de couverture:

Ce récit est le roman vrai de Nejiko Suwa, jeune virtuose japonaise à qui, en 1943, Joseph Goebbels offre un Stradivarius pour célébrer l’Axe Berlin-Tokyo.
Nejiko l’ignore alors, le violon appartient à un Français, Lazare Braun, musicien juif spolié et assassiné par les nazis. Elle ne parvient pas à jouer de l’instrument. Tous les violons ont une âme. L’histoire du Stradivarius la hante.
Après-guerre, Félix Sitterlin, le narrateur, est chargé par les autorités de la France Libre de retrouver le violon volé. Il rencontre Nejiko. Elle finit par lui confier son journal.

Mon avis:

Dans ce roman, on suit donc la jeune japonaise Nejiko Suwa, prodige du violon en représentation en Allemagne à qui Goebbels offre un Stradivarius.

Tout de suite, Nejiko a de la peine à « se lier » à l’instrument, elle ressent qu’elle doit en comprendre l’histoire pour pouvoir le dompter. Cependant, personne ne peut ou ne veut répondre à ses questions. 

Personnellement, j’ai eu de la peine à m’attacher à Nejiko car l’auteur nous parle d’elle de manière assez froide, presque chirurgicale. C’est pourtant une jeune femme qui doit se soumettre aux autorités de son pays et de celui qui l’accueille et qui est malgré elle liée à la politique internationale. 

J’ai cependant bien aimé en apprendre plus sur cette période de la Seconde Guerre Mondiale car j’ignorais (ou je ne me souvenais plus du moins) les liens ténus entre l’Allemagne et le Japon. De plus, je ne m’étais pas imaginée certains aspects de la guerre comme le réquisitionnement des instruments de musique juifs par les Allemands et le fait que les tournées musicales ont continué malgré la guerre. J’ai trouvé cela effarant!

Nejiko est rapatriée au Japon quand la guerre se termine (et aucun mal ne lui est fait) et elle peut garder son violon qui reste pour elle sa seule richesse (en plus de son talent).

Le narrateur, quant à lui, est une personne dont on sait finalement peu de chose sauf qu’il est chargé de retrouver ce fameux violon. 

J’ai trouvé l’écriture de ce roman agréable même si j’avoue que j’aurais préféré suivre un peu plus le narrateur de l’histoire. Je pense que ce livre aurait gagné à être un peu plus long et de laisser plus de place au narrateur afin que tout soit un peu plus fluide ou alors j’aurais adoré en apprendre plus sur le propriétaire du violon et son attachement à celui-ci.

J’ai passé toutefois un beau moment de lecture et ce livre m’a appris pleins de choses sur cette période dramatique mais passionnante historiquement parlant qu’est la Seconde Guerre Mondiale.

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!