J’ai lu: Entre toutes les mères d’Ashley Audrain

Publié le 28 avril 2021 par Badgeekette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Entre toutes les mères de l’autrice canadienne Ashley Audrain. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 400 pages

Maison d’édition: JC Lattès

Date de parution (dans cette édition): 17 mars 2021

4ème de couverture:

Blythe Connor n’a qu’une seule idée en tête : ne pas reproduire ce qu’elle a vécu. Lorsque sa fille, Violet, naît, elle sait qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Tout l’amour dont sa propre mère l’a privée. Mais les nouveau-nés ne se révèlent pas forcément être le fantasme qu’on s’est imaginé. Violet est un bébé agité, qui ne sourit jamais. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu’elle fait mal. Si le problème, c’est sa fille. Ou elle.
Puisque Violet se comporte différemment avec son père, ce dernier met les doutes de sa femme sur le compte de l’épuisement. Sûrement parce qu’il ne peut imaginer ce qu’elle a vécu enfant. Peut-être parce que personne ne peut l’imaginer.
Dans ce premier roman aussi addictif que troublant, Ashley Audrain sonde les affres de la maternité et les hérédités blessées.

Mon avis:

Ce roman nous plonge dans la tête de Blythe, jeune femme qui devient mère à son tour, après une enfance pour le moins particulière, marquée par le départ de sa mère incapable de l’aimer correctement. 

Elle va devenir mère dans un contexte particulier car elle a peur d’être incapable de s’occuper de sa fille. Malheureusement, elle va vite se rendre compte que sa fille Violet, est un bébé difficile et avec lequel elle n’arrive pas à créer de véritable lien. Violet pleure sans cesse quand elle est avec Blythe alors qu’elle est tout sourire avec son mari, qui ne comprend pas pourquoi sa femme souffre ainsi et lui dit qu’elle s’imagine des choses. 

Son mari commence à douter de sa capacité à s’occuper de leur fille, tout ce que Blythe redoutait.

Violet grandit, et avec elle la culpabilité de Blythe de ne jamais en faire assez pour elle. Quand elle suspecte sa fille d’avoir poussé un petit garçon du haut d’un toboggan, elle essaie d’oublier la scène… comment peut-elle suspecter sa propre fille d’avoir voulu faire du mal à un petit garçon?

Blythe plonge alors dans l’horreur, la peur d’avoir enfanté un monstre et en même temps la culpabilité d’avoir peut-être fait quelque chose de mal qui pousserait Violet à mal se comporter. 

Quand Blythe retombe enceinte, d’un petit garçon parfait, aimant et souriant, tout le contraire de Violet, elle comprend que le problème ne vient peut-être pas d’elle mais bien de sa fille.

Ce roman se lit d’une traite, tant on ressent l’urgence de connaître la suite de l’histoire. 

Ce livre m’a choquée mais je l’ai vraiment adoré, à l’image de « il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Shriver qui m’avait fait le même effet.

Cependant, il aborde également des thèmes hyper importants comme l’isolement des mères après avoir eu un enfant, la culpabilité de celles-ci quand elles veulent reprendre le travail, le ressentiment qu’elle peuvent avoir à l’égard de leur conjoint car c’est elles qui sacrifient tout pour leurs enfants.

Un livre coup de poing, qui nous retourne l’estomac et nous laisse comme sonnés. 

Bref, une autrice à suivre de très très près et un énorme coup de cœur pour moi!

Brillant!

Ma note: ♥♥♥♥♥