Un diplôme de coiffure oui, mais par correspondance?

Publié le 21 juillet 2016 par Johnny Ravello
Avant de vous parler de mon expérience personnelle, j'ai envie de vous communiquer des informations sûres, qui permettrons à certains d'entre vous de mieux cerner le métier.
Commençons par la base :
Il est vrai que les jeunes sont de plus en plus emballés par le monde de travail. Dès la fin du collège, ils souhaitent instantanément s’insérer dans le monde professionnel, pour éviter les devoirs du soir et surtout pour avoir leur indépendance ...  (Aaaah ce plaisir de ne plus avoir maman ou papa qui rouspète parce que tes chaussettes traînent dans la chambre et ne sont pas dans le panier de linge: le bonheur!) 
Et oui mais non, cela se passe autrement mes chers amis. Cela nécessite quand même une grosse réflexion et à l'âge de 14 -15 ans c'est pas chose aisé pour tout le monde.
C'est pour cette raison que je vais vous induire petit à petit dans mon expérience scolaire et professionnelle, toutefois il est bon de savoir que ces astuces et conseils fonctionnent pour tout les autres parcours "similaires" ou non.

Analysons les termes : 
Selon le site de l'ONISEP, voici une définition, réduite mais bien tournée, du métier de coiffeur/coiffeuse.
Métier d'art et de mode, la coiffure exige un talent créatif, mais aussi un sens commercial affirmé et d'excellentes qualités relationnelles. Aimable et disponible, le coiffeur instaure avec son client une relation de confiance, propre à le fidéliser.

(lien : http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/coiffeur-coiffeuse). 
Si on décortique rapidement et simplement la définition que le site nous propose, on s’aperçoit que c'est un métier de PASSION ou plutôt une passion qui devient un métier. Je pense qu'il est nécessaire d'aimer son métier plutôt que de voir QUE l'argent que sa engendre chaque début ou fin de mois. 
Mon expérience en coiffure : 
Commençons par le commencement (comme dirait l'autre)! J'ai, suite à mon brevet des collèges, suivi un cursus général dans un lycée général (jusque là tu suis). Puis je me suis orienté vers un baccalauréat littéraire obtenu avec brio mais sans la mention qui va bien! (on ne peut pas tout avoir hein!). J'ai alors continué dans ma lancé littéraire mais à la fac, en licence d'anglais. Me connaissant je n'ai pas eu assez confiance en moi et je me suis dit qu'il me fallait un bagage en plus pour ne pas me "casser les dents" sur le sol si j'échouais mon année. J'ai donc entrepris de faire un CAP coiffure, en parallèle, puisque ce métier me faisait de l’œil depuis longtemps. 
CAP coiffure + Fac x (La même année en simultané) = Cocktail mortel! 
Comment m'y suis-je pris? 
Allant à la fac chaque jours, je ne pouvais pas suivre une scolarité extérieure. J'ai donc trouvé sur internet qu'il était possible de faire un CAP par correspondance. Et j'ai fouillé encore et encore et j'ai vu CAP coiffure en 1 an par correspondance, la joie ultime! 
J'ai vite déchanté : 
Oui, je me suis vite rendu compte de la complexité de suivre deux cursus scolaire, car la correspondance nécessite de la concentration, du boulot, et de l'assiduité aux devoirs. Le problème n'était pas tant le CAP mais plus la Fac, car je me suis penché sur mon CAP et je ne travaillé plus à la fac ... (le truc qu'il ne faut pas faire quoi!). Je précise que je ne suis absolument pas un exemple à suivre. 
J'ai eu beaucoup de mal à suivre les deux et j'ai finalement passé mes examens de coiffure que j'ai obtenu avec une moyenne assez mignonne. Sauf que les dates d'examens étaient en même temps que les examens de rattrapages à la fac ... de quoi "foirer" l'un des deux ... en résumé. 
J'ai alors cherché beaucoup de stages et autres pour accumuler de l'expérience, mais j'ai eu droit qu'à 6 semaines de stage. Le problème est, (et là ouvrez vos yeux), que pour un CAP en 1 an il vous faut minimum 12 semaines de stage en entreprise pour réellement être considéré comme éligible pour un emploi ou une poursuite d'étude (Brevet Pro, contrat pro etc ...) (A RETENIR!!) Enfin c'est ce que j'ai entendu, ce qu'on m'a répété, ce qui est sortit de la bouche de patrons de salons de coiffure... Peut-être que ce ne sera pas votre cas et je vous le souhaite par ailleurs. 
Finalement : 
Depuis je ne trouve pas d'emploi ni même un peu d'expérience du fait de mon âge, 22 ans, et de mon peu d'expériences : 6 semaines.J'ai alors réfléchis et j'ai tellement de voies professionnelles qui m'attirent que j'ai décidé de garder la coiffure en passion et de retourner à la fac dans la même licence qu'auparavant. Mais cette fois-ci pour y arriver et sans une double scolarité. 
Pour vous : 
Tout cela pour vous faire part de mon expérience, pour vous dire qu'il faut travailler, être sûr de ce que l'on veut dans sa vie futur et de persévérer dans ce que l'on aime faire! Il faut impérativement poursuivre ses désirs et ne pas écouter les "qu'en dira-t-on" qui seraient susceptibles de vous freiner dans vos passions! Assurez-vous, si jamais vous sentez un danger dans l'entreprise de votre passion, de toujours garder un plan de secours qui sera une source de sûreté pour vous et votre entourage (financièrement parlant).
Car on le sait tous, mais l'artiste n'a jamais baigné dans l'argent, il est reconnu qu'après sa mort. Alors le succès on ne le cherche pas, on cherche une satisfaction de nos actes et travaux achevés, rien de plus. On doit se contenter de ce que l'on produit et non du matérialisme que cela dégage. 
Si vous avez des questions particulières ou orientées, je vous invite à me les poser en commentaire en dessous de cet article ou encore par e-mail à cette adresse : jdunklebraunhaar@gmail.com.
Prenez soin de vous et surtout restez qui vous êtes et qui vous avez envie d'être! ♥