Je suis bizarre.

Publié le 13 novembre 2015 par Pauline @paulinementvotr
J'adore les articles humeur. Parce que j'adore papoter, j'adore raconter ma vie, vous raconter ma vie, vous partager mes états d'âme et me rendre compte qu'on est un peu tout(e)s pareil, au final. Et il y a quelques jours, j'ai regardé la dernière vidéo de Léa (aka jenesuispasjolie) dans laquelle elle énumère les raisons pour lesquelles elle se trouve un peu bizarre. Ca m'a beaucoup fait sourire parce que je me suis retrouvée dans certaines de ses bizarreries et puis j'ai réfléchi aux miennes et je me suis dis qu'un article sur le sujet pouvait être chouette : vous écrire et décrire mes étrangetés, à moi, dans mon comportement et ma façon d'être, en espérant ne pas être la seule dans ces cas-là.

1. Je vais commencer par la chose la plus étrange je crois. En tout cas, étrange pour les autres, pas pour moi. J'aime bien être spoilée dans la limite du raisonnable. Et c'est encore plus étrange dit comme ça sachant que je ne sais même pas si je vais réussir à expliquer ma pensée. Je n'aime pas être spoilée sur les réseaux sociaux, sur une vidéo youtube que je n'ai pas encore vue parce que je n'aime pas que ça vienne des autres. Par contre, il m'arrive de demander la suite d'une série ou la fin d'un film parce que j'adore savoir tout ce qu'il se passe avant de l'avoir vu, quand je le demande. Je me dis qu'en vous l'expliquant en premier, le reste passera mieux. Et de la même manière, quand je commence un livre, il m'arrive d'aller lire le dernier chapitre avant de le lire en entier. Juste pour savoir la fin, voilà, j'aime bien, c'est hyper bizarre, les gens ne comprennent généralement pas et je crois que ça vient du fait que j'aime tout contrôler ce qui se passe dans ma vie et que je n'aime pas franchement les imprévus. Donc, je déteste qu'on me raconte à l'avance si je ne l'ai pas demandé mais j'adore savoir ce qui se passe si je le demande. Et je comprendrais si, à ce moment même de l'article vous fermiez la page et appeliez le centre psychiatrique le plus proche de chez moi (j'habite Belfort, prévenez mes parents aussi, bisous).
2. Seconde chose que je fais, qui paraît parfois folle ou abstraite aux yeux des gens, que certains ne comprennent pas du tout et qui me fait souvent hésiter avant d'en parler : je suis barreuse de feu. Ma tante l'est également et c'est d'elle que je tiens ça, à savoir que j'arrive à apaiser les brûlures sous toutes leurs formes et je trouve qu'on ne parle pas assez de ces personnes qui possèdent une sorte de don que la science ne peut pas expliquer (c'est aussi ça, qui fait tiquer les gens, le fait qu'on ne puisse pas l'expliquer) mais qui guérit quand même. Je suis très très fière de ce don, personnellement, j'ai eu l'occasion de soulager plusieurs personnes plus ou moins gravement brûlées et même si ça ne s'explique pas, moi j'y crois. Cela dit, ça fait sourire, rire, parfois, ça fait tiquer, certains n'y croient pas et libre à eux mais c'est dit.
3. Je pense ne pas être la seule à qui ça arrive mais... il m'arrive souvent de parler seule. Quand je suis seule, justement, chez moi et que je me dis quoi faire, comment le faire, que je m'engueule parce que je ne réussis pas à faire ceci ou que je m'encourage quand il faut que je bouge mes grosses fesses pour aller courir mais pas que. Il m'arrive aussi d'oublier que parfois, je sors de chez moi et de faire taire mon moi intérieur, en courses par exemples. "Ah merde, j'ai oublié ça", "Eh, pas mal, ça, je pourrais le faire avec des petits légumes" et les regards des gens, et mes joues qui virent couleur tomate.
4. Vous le savez, je fais des études d'italien et je l'étudie depuis que je suis en 6ème. J'ai acquis un certain niveau de langue (il vaut mieux, d'ailleurs) et je me prends parfois à penser en italien. Quand je me dis qu'il me reste ceci ou cela à faire, que ce soir je dois aller retrouver mes copines ou ce qu'il faut que je demande à la caissière. Avant, je me forçais à le faire afin de m'efforcer à utiliser mon italien ailleurs qu'en cours et chercher le vocabulaire manquant dans mes phrases. Et aujourd'hui, c'est devenu une habitude. Je pense en italien, parfois je regarde autour de moi et j'essaie d'énumérer ce que je vois, en italien et si un mot me manque, je le cherche. Tenez, y a pas si longtemps que ça, j'étais obsédée par le mot "radiateur", ultra commun, que je ne savais pas dire en italien. Maintenant je sais.
5. J'en avais parlé il y a quelques mois sur les réseaux sociaux. Je déteste manger les pépins et la membrane du raisin. Donc, je l'épluche si l'on peut dire et j'enlève les pépins avant de le manger. Il ne reste pas grand chose après ça, j'en convient et je mets au moins un demi siècle avant de manger une grappe mais c'est comme ça. Je déteste le goût amer que laissent les pépins et la membrane quand on les croque, ça gâche absolument tout le goût du fruit. Donc, j'épluche ou j'achète du raisin sans pépin (qui coûte un bras).
6. Je me dis toujours que j'ai le temps et au final, je ne suis jamais en avance. Je me lève en avance, je me prépare en avance, le bus est dans plusieurs minutes donc... j'ai le temps, trois fois le temps et je fini par le louper et devoir prendre le prochain. Je me dis que j'ai le temps, qu'il y en a pour cinq minutes en voiture et je tombe sur un tracteur qui roule à 30km/h. J'ai toujours l'impression d'avoir le temps et au final, je suis toujours pressée, toujours à la bourre.
J'espère ne pas vous avoir effrayé, quand même, ça m'embêterait de perdre tout mon lectorat pour quelques tocs un peu bizarres. N'hésitez pas, d'ailleurs, à me lister vos étrangetés ou à écrire vous même un article de ce genre et à me le partager, j'aimerais voir si je ne suis pas seule dans ma bizarrerie et j'aimerais aussi voir quels sont, vous, vos tocs un peu chelous !
Je vous embrasse,
SOURCE IMAGE