Mademoiselle Arbel – La féminité mise en flacon

Publié le 04 août 2015 par Sonia @MamzelleBoom

Il y a eu une époque où je changeais beaucoup de parfum : j’alternais d’un jour sur l’autre en fonction de mon humeur et de mes envies. Acheter un grand flacon de parfum et le porter tous les jours ? C’était juste impensable pour moi ! Je préférais largement avoir une flopée de miniatures de parfums à ma disposition (miniatures dont je gardais d’ailleurs religieusement les flacons une fois le parfum terminé), histoire de pouvoir varier les plaisirs.
(Les parfums, les sacs, les chaussures, les palettes de fards à paupières, les rouges à lèvres … y a-t-il une seule chose en ce bas monde que je n’aie pas collectionné ?! :D ).

Mais un jour, j’ai fini par trouver chaussure à mon pied parfum à mon poignet : j’ai adopté l’eau de parfum Hypnotic Poison de Dior et ses effluves chaudes et enivrantes pour l’automne/hiver,  et l’eau de parfum Femme de Jean-Paul Gaultier et ses notes féminines et poudrées pour le printemps/été. Pendant des années, cette routine parfum est devenue ma signature : elle faisait partie de mon identité, et je n’imaginais pas une seule seconde en changer.

Et puis on a quitté Paris. Pour venir s’installer à Montréal, on a tout bousculé, tout changé, tout laissé derrière nous, pour tout recommencer. Et au fil des semaines, ces 2 parfums qui m’avaient accompagnée au cours des dernières années m’ont semblé de plus en plus étrangers. Comme s’ils n’étaient plus moi, qu’ils ne correspondaient plus à celle que j’étais en train de devenir. J’avais besoin d’aller de l’avant, de laisser derrière moi tout ce qui, jusque-là, avait été ma vie, et de me laisser emporter dans un tourbillon de nouveauté. Mes 2 parfums habituels me rappelaient trop Paris et la vie qu’on y avait vécu, et même si ces doux souvenirs font partie des meilleurs moments que j’ai vécu, je n’avais pas besoin de cette bouffée de nostalgie tous les matins dans ma salle de bains. Plutôt curieux de constater comment certains détails les plus futiles de notre vie prennent toute leur importance à des moments-clés, et peuvent se révéler plus importants qu’on ne l’aurait cru ! Ou alors peut-être que c’est mon hypersensibilité qui fait à nouveau des siennes et qui me joue des tours ? Quoi qu’il en soit, j’attendais de terminer mes dernières gouttes de mon eau de parfum Hypnotic Poison de Dior pour partir en quête d’un nouveau parfum , quand la Compagnie Européenne des Parfums, une société familiale française commercialisant des parfums pour femme, homme et enfants (et qui, au passage, est à l’origine de la création de la marque Le Petit Marseillais !), m’a contactée pour savoir si j’avais envie d’essayer des produits de leur marque Christine Arbel (parfums pour femmes). Vu le contexte et l’état d’esprit dans lesquels je me trouvais, je me suis dit que c’était le moment de me laisser tenter par cette marque que je ne connaissais pas, et peut-être de faire une jolie découverte ! Je vous avoue aussi que les packagings féminins girly à tomber ont aussi pas mal pesé dans ma décision … je vous laisse constater par vous-mêmes avec les photos ;)

Mademoiselle Arbel autour du monde – Les eaux de toilette

La Compagnie Européenne des Parfums a créé toute une gamme d’eaux de toilettes féminines, dans un esprit moderne et tendance, et correspondant chacune à un type de citadine : Mademoiselle Arbel à Paris, Mademoiselle Arbel à New-York, Mademoiselle Arbel à Londres, et Mademoiselle Arbel à Barcelone. J’ai reçu Mademoiselle Arbel à Paris et Mademoiselle Arbel à New-York, chacune dans un coffret différent.

Mademoiselle Arbel à New-York est une eau de toilette chaude et enivrante, avec des notes de tête de mandarine et de fleur d’oranger, des notes de coeur de jasmin et d’iris, et des notes de fond de patchouli, vanille et musc. Personnellement, c’est principalement les notes de patchouli, de vanille et de musc que j’ai senties, et ça tombe bien : ce sont des fragrances qui font partie de mes préférées, et qui donnent ce côté féminin, capiteux et envoûtant aux parfums que j’aime tant. Les premières pulvérisations sont assez fortes, et la première fois que j’ai mis ce parfum, j’ai eu vraiment peur de sentir à 10 km à la ronde toute la journée et de faire le vide autour de moi. Mais heureusement, au bout de 10 à 15 minutes, l’odeur s’estompe beaucoup, et on laisse simplement derrière soi un sillage chaud et envoûtant, mais discret. D’un point de vue de la tenue, rien à redire : cette eau de toilette tient toute la journée, et je la sens encore sur ma peau et dans mes cheveux le soir en me couchant. C’est évidemment une question de goût, mais c’est l’eau de toilette que j’ai préférée, et je pense qu’elle plaira à celles qui, comme moi, aiment les parfums chauds, féminins et enivrants, aux notes ambrées.

Mademoiselle Arbel à Paris est une eau de toilette plus douce et plus florale, avec des notes de tête de citron et de bergamote, des notes de coeur de muguet, jasmin et freesia, et des notes de fond de musc, vanille et ambre. Cette fois-ci, à mon sens, ce sont plutôt les notes florales qui prédominent, et on sent à peine les notes ambrées et musquées. A nouveau, cette eau de toilette sent très fort au moment de l’application, mais l’odeur s’atténue au bout de 10 à 15 minutes pour ne laisser qu’un sillage plus discret. J’ai trouvé la tenue moins bonne que pour Mademoiselle Arbel à New-York, peut-être aussi parce que c’est une fragrance plus légère et discrète. C’est évidemment une question de goût, mais j’ai moins aimé Mademoiselle Arbel à Paris, et j’ai trouvé que Mademoiselle à New-York me correspondait plus (et ça n’a rien à voir avec les villes, promis :D ). Mais pour celles qui préfèrent les parfums aux notes florales plus discrètes que les notes ambrées chaudes et voluptueuses, c’est vers Mademoiselle Arbel à Paris qu’il faudra plutôt se tourner ;)

Ces 2 eaux de toilettes sont disponibles soit seules (au prix de 10,60 euros le flacon de 100 mL), soit en coffret avec un vaporisateur de sac (12 euros le coffret contenant une eau de toilette de 100 mL et un vaporisateur de sac de 15 mL), soit en trousse avec un petit miroir de sac, une lime à ongle cartonnée et des stickers autocollants pour les ongles (12,95 euros la trousse contenant une eau de toilette de 50 mL, un petit miroir de sac, un lime à ongles en carton et un set de 12 stickers autocollants pour les ongles).

La lime à ongles en carton est vraiment bof (comme toutes les limes à ongles en carton, j’ai envie de dire …), mais le miroir de sac est super mignon et girly, complètement dans l’esprit de la marque, le vaporisateur de sac est classique mais élégant, et les stickers pour les ongles sont plutôt sympas. Pour moins de 3 euros de plus, ça peut valoir le coup si vous cherchez un joli vaporisateur ou miroir de sac !

Mademoiselle Arbel Dérobade – L’eau de parfum qui a mis la féminité en flacon

Mademoiselle Arbel Dérobade est l’eau de parfum de la gamme Mademoiselle Arbel. Avec des notes de tête de rose et de pivoine blanche, des notes de coeur de freesia et de jasmin, et des notes de fond de patchouli, musc et fève tonka, Mademoiselle Arbel Dérobade est une eau de parfum aux notes florales sur un fond ambré un peu plus puissant. Etrangement, même si c’est une eau de parfum, je trouve qu’elle agresse moins les narines que les eaux de toilette au moment de l’application, et que les premières pulvérisations s’estompent beaucoup plus vite. Pour autant, la tenue est bonne, et je peux encore en sentir des effluves le soir en me couchant. J’aime bien porter cette eau de parfum, mais j’avoue lui préférer l’eau de toilette Mademoiselle Arbel à New-York, qui avec ses notes vanillées et ambrées correspond plus à mes goûts. Je recommanderais surtout Mademoiselle Arbel Dérobade à celles qui cherchent une fragrance qui mêle notes florales et notes ambrées, sans pour autant finir avec un mélange trop puissant ou entêtant.

Contrairement aux eaux de toilette, l’eau de parfum Mademoiselle Arbel Dérobade n’existe pas en coffret, et le flacon de 100 mL coûte 11,90 euros.

Au final, les eaux de toilette et l’eau de parfum de la gamme Mademoiselle Arbel sont de bons produits, avec un rapport qualité/prix intéressant. Autant je boude complètement les marques de luxe pour le maquillage, autant je suis habituée à acheter mes parfums en parfumerie depuis mes 18-20 ans, et j’avoue que pour le coup, j’ai senti une réelle différence, que ce soit au niveau de la finesse de la composition ou au niveau de la tenue. Ne vous attendez donc pas à retrouver la qualité d’un parfum de parfumerie, sinon vous serez déçues ! En revanche, par rapport à d’autres eaux de toilette et eaux de parfum de cette gamme de prix (ceux qu’on peut trouver chez Réserve Naturelle par exemple), ces produits sont largement à la hauteur ! Je les conseille en particulier aux très jeunes femmes (voire aux jeunes filles) qui n’achètent pas (ou pas encore) en parfumerie, aux petites bourses, ou à celles qui n’ont tout simplement pas envie de mettre un prix de parfumerie dans un parfum, ce que je comprends parfaitement !

Si vous êtes intéressées, sachez que vous pourrez acheter les eaux de toilette et eaux de parfum de la Compagnie Européenne des Parfums sur  leur e-shop (eau de toilette Mademoiselle Arbel à New-York, eau de toilette Mademoiselle Arbel à Paris, eau de parfum Mademoiselle Arbel Dérobade), ou dans certaines grandes surfaces (Monoprix, Auchan, Carrefour, etc.).

En ce qui me concerne, je garde une nette préférence pour l’eau de toilette Mademoiselle Arbel à New-York, mais c’est évidemment une question de goût ! Malheureusement pour moi, je n’ai pas eu de coup de coeur olfactif et je n’ai pas trouvé LE parfum que je cherchais, mais ça n’est pas vraiment surprenant étant donné que ça n’est jamais une quête évidente, qu’elle demande du temps, et que je suis plutôt difficile. Après tout, y a-t-il plus personnel et plus subjectif qu’un parfum ? Bac 2016, sujet de philo : vous avez 4 heures, j’attends vos copies ;)

Et vous, quelle est votre histoire avec les parfums ? Quels sont vos parfums préférés ?

Le(s)quel(s) portez-vous en ce moment ?

Vous connaissiez la gamme Mademoiselle Arbel de la Compagnie Européenne des Parfums ?