Courir, ma thérapie.

Publié le 04 juin 2015 par Thea @theamxo

Courir pour oublier ses peines, son stress ou la poutine XXL engloutie la veille. Quoiqu'il arrive, courir, ça n'a que du bon. 
Je ne suis pas une experte en course à pied alors loin de moi l'idée de vous balancer des conseils avisés que je ne mets pas en pratique ! Comme tout le monde je vais sur Google et je me renseigne c'est tout.Alors à quoi il sert ton article ? Il ne sert à rien d'autres que de t'y inciter si tu n'as jamais pratiqué la course à pied ou de te remotiver si t'es un peu à court de bonne volonté...


Le plus dur finalement c'est de s'habiller, alors peu importe si t'as pas l'air d'une championne de la course avec tout le truc moulant, baskets hyper tendances et cardiomètre au bras ! Enfile ton vieux poum poum short, tes baskets moins cool, mets ta meilleure playlist et COURS !
Je sais ce que c'est. Courir est devenu tellement le truc à la mode que même la tenue devient une pression sociale. Et puis y'a pas que ça. Les premières fois, je me sentais vraiment tordue... genre est ce que je cours comme il faut ? Sur les forums, ils disent de bien rouler / dérouler le pied et de courir à un certain rythme etc. Ça m'a complètement embrouillée le cerveau alors tu sais quoi ? Si je cours, je veux encore pouvoir le faire comme je l'entends. C'est à dire un pied devant l'autre et hop hop hop !
Si on veut absolument parler technique : je sais seulement que serrer les abdos, garder mon dos et ma tête bien droits m'aident à garder le rythme. Et je ne peux plus me passer de l'application RunKeeper. Ça m'aide à être constante à savoir où j'en suis chaque semaine.

Il faut avant tout que ce soit un plaisir ! Pas la peine de te tuer à faire 5km d'une traite, d'en être dégouté et abandonner. Alors 1, 2 ou 3 km tout le monde s'en fout à part toi. Oui parce que peu importe le nombre de kilomètres, tu en seras fier !
À chaque fin de course, je suis tellement fière de moi que je n'aurai sûrement aucune honte à faire part de mon parcours de 3 km à un double médaillé marathonien. Et ouais. Parce que plus qu'une fierté ça me redonne confiance. Confiance en moi et surtout en mon corps. Ce corps que j'ai mis trop de temps avant d'aimer.
Parce que j'ai la chance d'avoir deux jambes, je vais courir pour ceux qui ne le peuvent pas.Parce que courir permet de libérer des endorphines, des anti-stress naturels auxquels on devient vite addict. Mais mieux vaut être dépendant à la course à pied qu'aux anti-dépresseurs, non ?
Alors, comme Forest : Couuuurs !