J’ai lu: La branche tordue de Jeanine Cummins

Publié le 16 avril 2025 par Badgeekette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La branche tordue de l’autrice Jeanine Cummins.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 446 pages

Maison d’édition:  Philippe Rey

Date de parution (dans cette édition): 7 mai 2024

4ème de couverture:

Drame familial intergénérationnel, l’histoire éblouissante de deux mères confrontées aux affres de la maternité, l’une en temps de Grande famine de la pomme de terre en Irlande, l’autre dans le New York contemporain, par l’autrice du roman au succès international American Dirt

Majella vient de donner naissance à son premier enfant. Malgré l’amour qu’elle porte à sa fille, elle se sent étrangère à sa nouvelle vie. Épuisée et au bord de la folie dans la maison de son enfance du Queens, elle découvre au grenier le journal oublié d’une femme dont le nom, griffonné fiévreusement sur la couverture, lui est inconnu : Ginny Doyle. Tandis que Majella se plonge tout entière dans ce mystère, c’est
son histoire familiale qui se révèle à elle. Car en 1848, pour échapper à la Grande Famine de la pomme de terre, Ginny Doyle a fui l’Irlande et s’est embarquée vers l’Amérique dans des circonstances plus que troubles.
Décidée à découvrir la vérité sur son héritage, Majella explore le passé de Ginny et se retrouve confrontée à des secrets profondément enfouis. Tandis qu’elle-même renoue avec sa propre mère, elle apprend que Ginny a dû abandonner ses quatre jeunes enfants et accepter à plein temps un travail de femme de chambre pour sauver sa famille. Que s’est-il passé durant ces terribles années de famine ? Majella est assaillie de doutes : si Ginny est bien son aïeule, est-elle à son tour génétiquement condamnée à être une mauvaise mère ?
Avec un réel talent de conteuse, Jeanine Cummins donne voix à deux générations, entre l’Irlande du milieu du XIXe siècle et le New York des années 2010. Histoire de sacrifices, de vulnérabilité et de courage devant l’adversité, La branche tordue fait le portrait bouleversant de deux femmes reliées par bien plus que le sang : par l’amour qu’elles portent à leurs enfants.

Mon avis:

New-York, de nos jours.
Majella vient de devenir mère et est obnubilée par la peur qu’il arrive quelque chose à sa fille. Alors qu’elle explore le grenier de la maison familiale où elle emménagé avec son mari, elle trouve le journal intime d’une lointaine aïeule, Ginny Doyle, dont le mari avait quitté l’Irlande et sa famille lors de la grande famine pour chercher un meilleur avenir aux USA.
Restée seule au pays avec leurs 4 enfants, Ginny va être engagée comme cuisinière et femme à tout faire dans une riche propriété, laissant sa fille aînée s’occuper de ses frères et sœurs. Ainsi, elle put leur fournir de la nourriture mais souffrit énormément de ne pas être auprès d’eux.
Un roman à tiroirs passionnant, les destins entrecroisés de 2 femmes qui ont pris leur vie en main et dont la survie et le bien-être de leurs enfants sont leur seule raison de vivre, quitte à s’oublier au passage.

« Avez-vous peur qu’il arrive quelque chose d’affreux? Vous plaisantez? Montrez-moi une jeune mère qui ne reste pas des heures d’affilée au-dessus du berceau de son bébé à se concentrer juste pour aider le petit à respirer par la seule force de sa volonté. Bien sûr que j’ai peur qu’il arrive quelque chose d’affreux. J’imagine chaque jour mille morts différentes pour ma fille. Je suis obsédée par la mortalité, par le fait qu’elle vieillisse, même aujourd’hui. » Ma voix est montée d’une octave. J’entends l’hystérie s’installer. « Elle va grandir et mourir. Mon bébé va mourir. Nous allons tous mourir. (…) »

La branche tordue, de Jeanine Cummins, page 28.

Une histoire qui aborde la mémoire génétique, ces traumas que nous portons en nous sans même en avoir conscience et qui conditionnent ce que nous devenons. Sommes-nous condamnés à répéter les erreurs des générations précédentes ?


Ce livre parle également de transmission et des rapports mère fille compliqués et de la culpabilité que ressentent les femmes de ne jamais être « assez ».
Majella souffre de ne pas se sentir comprise par sa mère et se rend compte lorsqu’elle devient mère à son tour que celle-ci lui cache bien des choses, ce qui pourrait finalement les rapprocher.
Un roman poignant et puissant dont les personnages resteront longtemps dans ma mémoire. Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥